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Les marchés peu convaincus
par l’accord européen
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Durs à cuire

Une intervention massive de la BCE semble de plus en plus attendue.

Un euro en chute, des taux d’intérêt de la dette espagnole et italienne en hausse : les marchés ne se sont pas montrés convaincus lundi par l’accord signé entre 26 des 27 Etats-membres de l’Union européenne vendredi à Bruxelles. Le refus du Royaume-Uni de s’associer à ses partenaires du vieux continent explique en bonne partie la mauvaise réaction des places financières, qui semblent par ailleurs attendre que la  Banque centrale européenne (BCE) intervienne plus massivement pour racheter des dettes. 

L’euro reculait, autour de 1,3215 dollar. Les taux d’intérêts italiens sur les obligations à cinq ans ont atteint les 7%, et ont dépassé les 6,8% à dix ans, alors que ceux de l’Espagne à dix n'ont guère fait mieux, autour des 6%. L’intervention de la BCE, qui a annoncé avoir racheté seulement 635 millions d'euros d'obligations souveraines la semaine dernière (contre environ 3,6 milliards d'euros la semaine précédente), n’a pas convaincu les investisseurs. "Le marché veut que la BCE fasse marcher la planche à billets ou achète agressivement des obligations, et ceci ne s'est pas produit. Je me demande ce qu'ils (la BCE) attendent de voir", a déclaré un analyste  Royal London Asset Management, cité par l’agence Reuters.

Manifestement, les marchés souhaiteraient voir la BCE sortir son "bazooka", c’est-à-dire procéder à un rachat massif de dette européenne. "Il ne faut pas que les attentes soient trop élevées, il y aura d’autres sommets", a pour sa part estimé l’économiste en chef pour l’Europe chez Standard & Poor’s, Jean-Michel Six.  

Autres facteurs qui ont crispé les bourses lundi : les propos de l'agence de notation Fitch, qui a estimé que la croissance des principales économies avancées tomberait à 1,3% en 2011, 1,2% en 2012, pour remonter à 1,9% en 2013. Par ailleurs, une autre des principales agences de notation, Moody’s, a annoncé lundi qu’elle réexaminerait les notes des pays de l'Union européenne au premier trimestre 2012. 

Lu sur Reuters

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