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Manuel Valls regrette "des faux débats" sur la déchéance de nationalité et loue "un patriotisme nouveau"
©Reuters

Au créneau

Le Premier ministre a publié une longue tribune dans les colonnes de L'Obs.

Paroles de Premier ministre. Manuel Valls a publié mercredi sur le site Internet de L'Obs une tribune intitulée "Tous Français!". Dans cette dernière, il défend notamment la très controversée mesure sur la déchéance de nationalité, qui provoque l'ire d'une partie de la gauche, mais que l'exécutif veut inscrire dans la Constitution après les attaques du 13 novembre,

La tribune commence par des mots particulièrement sombres du chef de gouvernement. "La menace du terrorisme islamiste, du djihadisme, est omniprésente : l’ennemi peut surgir n’importe où et n’importe quand." Il poursuit : "Nous tous – responsables politiques, intellectuels, société civile – devons être à la hauteur de l’exigence qui a alors été posée. Une exigence d’unité et de sécurité". Pour Manuel Valls,  "le plus grand péril qui nous guette, c’est la désunion".

Le Premier ministre revient ensuite sur la mesure très décriée de la déchéance de nationalité, et regrette des "faux débats".  "Pour cette question comme pour d'autres, il peut y avoir des débats. Ils sont légitimes. Mais je n'accepte pas qu'il y ait de faux débats, fondés sur des allégations trompeuses "Cette mesure, bien loin des idées du régime du Vichy ou de l’extrême droite – le premier recours à cette procédure visait ainsi, dès 1848, les esclavagistes –, rappelle qu’être français, binational ou pas, naturalisé ou de naissance, par le sang ou par le sol, c’est partager les mêmes valeurs, une même espérance, se retrouver dans l’épreuve et dans les souffrances".

Manuel Valls conclut par un éloge sur le "patriotisme nouveau". "Le 11 janvier, les Français ont dit leur attachement à la République. Après le 13 novembre, ils ont tous dit, individuellement et collectivement, leur amour de la nation. Un patriotisme nouveau s’est exprimé. Un patriotisme qui dit que nous sommes, au-delà des clivages, rassemblés. Un patriotisme qui, parce qu’il se fonde non pas sur l’origine, mais sur l’adhésion à un projet qui dépasse très largement les aspirations personnelles, permet à notre nation de s’enrichir de sa diversité sans jamais perdre de vue ce qu’elle est. Un patriotisme nouveau qui ne doit pas faiblir."

Lu sur L'Obs

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