Les Européens s’engagent à augmenter leurs dépenses militaires<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s'entretient avec Jean-Yves Le Drian, avant une réunion du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, le 21 mars 2022.
Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s'entretient avec Jean-Yves Le Drian, avant une réunion du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, le 21 mars 2022.
©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Les yeux rivés vers l'Est

L’Union Européenne a adopté lundi une « boussole stratégique » qui prévoit notamment la création d’une force de déploiement rapide de 5000 hommes

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union Européenne ont adopté lundi la « boussole stratégique » de l'Union Européenne, l’équivalent européen du libre blanc de la Défense. « Je ne veux pas abuser du mot historique, mais c'est certainement un tournant pour l'UE en tant que pourvoyeuse de sécurité », a commenté le Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité. Si le sujet était sur la table depuis près de deux ans, il est revenu sur le devant de la scène suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 

Le document, long de 47 pages, recense les principaux défis auxquels doit faire face l’Union Européenne et les réponses à y apporter à l’horizon 2030. Il est question des risques liés aux cyber-attaques, de la menace terroriste mais aussi des tensions en Afrique ou encore du dérèglement climatique. Bien évidemment, la guerre en Ukraine ou le retrait américain d’Afghanistan y sont aussi mentionnés. « Le retour de la guerre en Europe, avec l'agression injustifiée et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine, ainsi que des changements géopolitiques majeurs, mettent à l'épreuve notre capacité à promouvoir notre vision et défendre nos intérêts», est-il stipulé en préambule.

Concrètement, les États membres s’engagent à être « capables d'agir rapidement et vigoureusement chaque fois qu'une crise éclate, avec des partenaires si possible et seuls si nécessaire ». Pour ce faire, une capacité de déploiement rapide susceptible de mobiliser jusqu'à 5000 hommes va être créée à l'horizon 2025 afin de réagir aux « différents types de crises ». Cette force sera aussi dotée de capacités de transport lui permettant de « mener des interventions pour sauver et évacuer des ressortissants européens » en cas de conflit.

Enfin, il est stipulé que la stratégie de l’Union Européenne s’appuie sur des « partenariats renforcés » avec l’OTAN, les Nations Unies, l’OSCE ou encore l’Union Africaine. « L'environnement de sécurité plus hostile nous oblige (...) à assurer la solidarité et l’entraide », est-il indiqué dans le document. 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !