Les étrangers représentaient 24% de la population carcérale en 2020, alors qu’ils ne sont que 7,4% en France<!-- --> | Atlantico.fr
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©PATRICK KOVARIK / POOL / AFP

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Un chiffre donné par Gérald Darmanin, rappelé par le think tank Institut pour la Justice

Le ministre de l’Intérieur a demandé aux représentants territoriaux de l’État de rendre effective l’expulsion des migrants en situation irrégulière condamnés pour des infractions graves. Sont concernés les auteurs d’homicide, de viol, de violences conjugales ou de violences contre des dépositaires de l’autorité publique et les dealers. S’ils sont détenteurs d’un titre de séjour, il pourra être remis en cause souligne Le Figaro.

Pierre-Marie Sève, directeur général de l’Institut pour la Justice (IPJ) analyse les chiffres concernant la délinquance des étrangers : "Gérald Darmanin lui-même a révélé que les étrangers représentaient 24% de la population carcérale en 2020, alors qu’ils ne sont que 7,4% en France. On a donc une surreprésentation des étrangers d’un facteur de 1 pour 3 dans les prisons. Parmi ces détenus, nos chiffres indiquent que 54% viennent d’Afrique et du Maghreb ; 33% sont de nationalités européennes, essentiellement d’Europe de l’Est. Des statistiques de 2017 indiquent que les trois premiers pays d’origine des prisonniers étrangers étaient, dans l’ordre, l’Algérie, le Maroc et la Roumanie".

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