Législatives 2024 : Elisabeth Borne, François Ruffin, Olivier Marleix, des ministres en danger… Quelles sont les circonscriptions avec le plus d’enjeux pour le second tour ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Des Français font la queue pour voter lors du second tour des élections législatives françaises, à Montréal, au Canada, le 6 juillet 2024.
Des Français font la queue pour voter lors du second tour des élections législatives françaises, à Montréal, au Canada, le 6 juillet 2024.
©ANDREJ IVANOV AFP

Second tour

Ce dimanche 7 juillet, 49 millions d’électeurs sont invités à se rendre aux urnes pour choisir leurs députés.

Le second tour des élections législatives a officiellement débuté. Les Français ont commencé ce samedi à voter dans les outre-mer et en Amérique, 24 heures avant la métropole, pour un week-end d’élections législatives aux enjeux historiques. Les Français vont décider de l’avenir de l’Assemblée nationale. L’enjeu central concernera notamment l’obtention éventuelle ou non de la majorité absolue par le Rassemblement national ou le Nouveau Front Populaire.

Le second tour des législatives comportent de nombreux enjeux cruciaux, notamment pour les ministres du gouvernement. Ils étaient 24 à être impliqués dans le cadre de la campagne. Cinq d’entre eux ont déjà dû se désister. D’autres membres du gouvernement sont menacés comme Stanislas Guérini, distancé de dix points face à une candidate écologiste à Paris, ou bien encore Agnès Pannier-Runacher contre le RN dans le Pas-de-Calais.

D’autres ministres devraient conserver leur siège grâce aux désistements de la gauche. Gérald Darmanin dans le Nord est dans ce cas de figure. Le Premier ministre Gabriel Attal sera opposé à une candidate du Nouveau Front populaire dans sa circonscription des Hauts-de-Seine.

Elisabeth Borne va défier un candidat RN, arrivé huit points devant elle dans le Calvados. Noé Gauchard, le candidat insoumis du NFP, s’est désisté en faveur d’Elisabeth Borne mais les reports de voix seront-ils systématiques en faveur de l’ex-Première ministre, critiquée pour l’usage des 49.3 et la réforme des retraites en 2023 ?

A droite, Les Républicains et leurs alliés divers droite ont résisté lors du premier tour avec un score de 10 % au niveau national malgré le ralliement d’Eric Ciotti au RN. En Eure-et-Loir, Olivier Marleix est en difficulté.

Comme Olivier Marleix, de nombreux députés sortants LR sont opposés au RN pour le second tour. Pierre-Henri Dumont est aussi en position délicate dans le Pas-de-Calais.

A gauche, François Hollande est en ballottage favorable dans son fief de Tulle. L’ancien président de la République devra l’emporter dans une triangulaire face au RN et au sortant LR Francis Dubois, soutenu par le camp présidentiel.

La vice-présidente sortante de l’Assemblée, Valérie Rabault, est menacée en Tarn-et-Garonne par la maire LR de Montauban Brigitte Barèges, soutenue par le RN.

Pour le Nouveau Front populaire, François Ruffin devra combler un retard de sept points face à une candidate du Rassemblement national dans la Somme. En cas d’élection, il ne siégera pas au sein du groupe Insoumis.

Sud-Ouest

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