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La presse américaine passe à l'offensive contre Donald Trump
©Eric BARADAT / AFP

Free Press ?

Exaspérée - ou vexée - d'être qualifiée de "fake news" par le Président, la presse américaine s'est coordonnée pour répondre à son bourreau.

Il n'y a pas un discours sans que Donald Trump ne qualifie les médias américains dits "traditionnels" de "fake news" ou d'"ennemis du peuple". Une situation qui commence à peser sur de nombreux groupes de presse américains, lesquels ont donc décidés de contre-attaquer. A l'initiative du Boston Globe,  200 groupes de presse ont accepté de répondre dans leurs éditos de ce jeudi au président, avec pour mot d'ordre "Enemy of None" (ennemi de personne en français). Le Boston Globe accuse ainsi directement le président d'être "l'ennemi du peuple" et comparable à un "charlatan d'antan qui jetait de la poussière ou de l'eau magique sur une foule pleine d'espoir". 

Le New York Times qui a aussi suivi le mouvement est moins polémique et plus pédagogue: "La presse libre a besoin de vous" disait son éditorial, reconnaissant au peuple le droit de critiquer la presse mais condamnant la tendance à qualifier de faux ce qui ne nous plait pas, sans porter d'intérêt à la véracité ou non du propos.  

Pas certain que la démarche ne convainque des soutiens du Président, Donald Trump ayant largement moqué l'intiative, s'en prenant directement au Boston Globe qu'il accuse d'être en collusion avec le reste de la "presse libre". Le Président Trump a affirmé que la presse était libre aujourd'hui, mais que le problème venait d'une presse trop portée à diffuser des "fake news", qui soutiendrait un "agenda politique" ou essaierait "simplement de blesser des gens". 

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