La Commission européenne épingle plusieurs pays, dont la France, pour leurs déficits excessifs<!-- --> | Atlantico.fr
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Outre la France, l’Union européenne vise aussi l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte.
Outre la France, l’Union européenne vise aussi l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte.
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Union Européenne

Outre la France, l’Union européenne vise aussi l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. Ces pays devront prendre des mesures correctrices afin de respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.

La Commission européenne a ouvert la voie, mercredi 19 juin, à des procédures pour "déficits publics excessifs" contre sept pays de l'Union européenne, dont la France. Cette annonce intervient à deux semaines des élections législatives anticipées qui font suite à la dissolution de l'Assemblée nationale voulue par Emmanuel Macron, tandis que, dans chaque camp, les promesses de dépenses se multiplient.

Outre la France, ces procédures "sont justifiées" également pour l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte, a estimé la Commission européenne dans un communiqué. Ces pays, qui ont dépassé l'an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB), devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Ces règles avaient été mises en sommeil après 2020 à cause de la crise économique liée au Covid-19 puis à la guerre en Ukraine, mais elles ont été réformées et réactivées cette année. Le Pacte de stabilité prévoit en principe des sanctions financières à hauteur de 0,1% du PIB par an pour les pays qui ne mettront pas en œuvre les corrections imposées, soit près de 2,5 milliards d'euros dans le cas de la France. En réalité, ces punitions, politiquement explosives, n'ont jamais été appliquées.

Franceinfo

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