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L'abonnement payant de Facebook et Instagram ne fait pas l’unanimité
©Lionel BONAVENTURE / AFP

Les critiques fusent

Avec Meta Verified, Mark Zuckerberg propose de sécuriser les comptes Facebook et Instagram en les certifiant d'un badge bleu. Une annonce qui fait beaucoup réagir dans le monde de la Tech.

L’annonce a été très critiquée. Baptisé Meta Verified, ce nouveau service propose aux abonnés de bénéficier d'un badge bleu de vérification sur leurs comptes Facebook et Instagram, d'un accès direct au service client de l'entreprise, d'une plus grande visibilité et d'une protection supplémentaire contre l'usurpation d’identité. 

Pour plusieurs analystes, ce service ne sera pas en mesure de générer à curt terme des revenus équivalents à ceux des revenus publicitaires : « Nous ne pensons pas que le nouveau service de vérification des comptes dépasse 1 à 2% du chiffre d'affaires total au cours des 18 prochains mois », selon Angelo Zino de CFRA.

Avant Meta, Twitter a déjà lancé son offre de vérification payante, qui offre plus de visibilité, moins de publicités mais aussi de publier des tweets plus longs. Plusieurs internautes ont d'ailleurs soupçonné Mark Zuckerberg de plagier le patron multimilliardaire de Tesla en lançant à la hâte Meta Verified. « Inévitable », selon le patron de Twitter, Elon Musk. 

Mais par certains experts, comme Dan Ives de Wedbush Securities, le lancement d'un abonnement payant est aussi un pari « risqué » pour Meta. « Il pourrait y avoir un retour de bâton de la part des consommateurs qui ne voudront jamais payer un centime pour Facebook ou Instagram et cette initiative pourrait les pousser vers la sortie », a-t-il estimé.

Au prix de 11,99 dollars par mois pour l'offre web et 14,99 dollars via des appareils munis du système d'exploitation d'Apple ou de Google, le prix est prohibitif pour certains internautes. « Pour la plupart des utilisateurs de Meta, que ce soit sur Facebook ou Instagram, cette nouvelle offre risque d'être accueillie avec un haussement d'épaules plein d’indifférence », anticipe Susannah Streeter de Hargreaves Lansdown.

Un des reproches les plus mis en avant est aussi l’exploitation des données personnelles. De ce point de vue, faire payer les clients au lieu de lutter contre les escroqueries en ligne passe mal pour un grand nombre d'internautes. 

BFM TV

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