Hausse de 70% des démissions chez les conducteurs de bus en 2022 par rapport aux années pré-Covid<!-- --> | Atlantico.fr
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Il manque aujourd'hui de 3 000 à 3 500 conducteurs de bus en France.
Il manque aujourd'hui de 3 000 à 3 500 conducteurs de bus en France.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Manque de considération

Il manque aujourd'hui de 3.000 à 3.500 conducteurs de bus en France et de 7 à 8.000 conducteurs d'autocars, selon les fédérations professionnelles.

Ce jour, Les Echos relate plusieurs témoignages d’anciens conducteurs de bus, qui ont quitté le métier en raison des difficultés du quotidien. Conductrice de bus et de tramways pendant quinze ans, Véronique* a changé de métier à l'automne et travaille désormais dans la collecte de déchets ménagers. Sa rémunération a chuté de plus de 20 % mais elle ne regrette rien. « J'en avais marre de la circulation, des insultes, des usagers qui tambourinent ou qui crachent sur la cabine. Je suis beaucoup plus heureuse aujourd'hui. Je ne travaille plus les week-ends et les jours fériés, et puis surtout, je n'ai plus à gérer les gens », explique-t-elle.

Il manque aujourd'hui de 3 000 à 3 500 conducteurs de bus en France et de 7 à 8 000 conducteurs d'autocars, selon les fédérations professionnelles. Toutes les entreprises ont connu une accélération des départs. « Chez Keolis, il nous manquait plus d'un millier de conducteurs de cars lors de la rentrée de septembre. Actuellement, le chiffre se situe entre 700 et 800 », témoigne Frédéric Baverez, directeur exécutif France chez Keolis.

A elle seule, la RATP a enregistré 540 démissions de conducteurs de bus en 2022 sur Paris et la petite couronne. Un chiffre en hausse d'environ 70 % par rapport aux années pré-Covid. La Régie souligne que ces départs restent limités, rapportés aux effectifs de conducteurs (3,4 %).

*Le prénom a été changé

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