Etats-Unis : la ville de New York souhaite rebaptiser la variole du singe, un nom jugé stigmatisant<!-- --> | Atlantico.fr
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La ville de New York a demandé à l'Organisation mondiale de la Santé de rebaptiser la variole du singe.
La ville de New York a demandé à l'Organisation mondiale de la Santé de rebaptiser la variole du singe.
©Yuki IWAMURA / AFP

OMS

New York est la ville la plus touchée aux Etats-Unis avec 1.092 contaminations détectées depuis le début de l'épidémie. Le commissaire à la Santé de la ville de New York a adressé un courrier au directeur général de l'OMS.

La ville de New York a demandé à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de rebaptiser la variole du singe (« monkeypox » en anglais), un nom jugé stigmatisant et qui risque de pousser des malades à s'isoler plutôt que de demander des soins.

Le commissaire à la Santé de la ville de New York, Ashwin Vasan, a adressé un courrier au directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus :

« Nous sommes de plus en plus préoccupés par les effets potentiellement dévastateurs et stigmatisants que les messages autour du virus de la « variole du singe » peuvent avoir sur (des) communautés déjà vulnérables ».

D'après le commissaire à la Santé, cette « terminologie » est aussi « ancrée dans une histoire raciste et douloureuse pour les communautés de couleur ».

Dans cette lettre, il rappelle les effets négatifs de fausses informations lors de l'apparition du virus du sida (VIH) ou du racisme dont ont souffert les communautés asiatiques après la pandémie de Covid-19, que le président américain Donald Trump avait qualifié de « virus chinois » :

« Le fait de continuer à utiliser le terme de « variole du singe » pour décrire l'épidémie actuelle peut raviver ces sentiments traumatisants de racisme et de stigmatisation - en particulier pour les personnes noires et les autres personnes de couleur, ainsi que pour les membres des communautés LGBTQIA+, et il est possible qu'ils évitent de recourir à des services de soins de santé vitaux pour cette raison », précise Ashwin Vasan.

Personne n’est épargné par la variole du singe mais depuis son apparition en Europe et aux Etats-Unis, le virus touche en immense majorité des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Le Monde

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