Equateur : Un second tour de l'élection présidentielle opposera la candidate socialiste à un candidat de droite fils d'un millardaire<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Un second tour de l'élection présidentielle opposera la candidate socialiste à un candidat de droite fils d'un millardaire
Un second tour de l'élection présidentielle opposera la candidate socialiste à un candidat de droite fils d'un millardaire
©RODRIGO BUENDIA / AFP

Duel inattendu

Alors que la campagne avait été bouleversée par l'assassinat d'un des candidats favoris, Luisa Gonzalez la dauphine de l’ex-président Rafael Correa, actuellement en exil, est finalement arrivée en tête, devant Daniel Noboa, candidat de droite et challenger inattendu de cette présidentielle anticipée.

Luisa Gonzalez affrontera au second tour le 15 octobre Daniel Noboa, candidat de droite et challenger inattendu de l'élection présidentielle anticipée en Equateur. La candidate de gauche, dauphine de l'ex-président en exil, Rafael Correa, est sortie vainqueur du premier tour, dimanche 20 août. Ce scrutin anticipé, visant à trouver un successeur à l'impopulaire président conservateur sortant Guillermo Lasso, a été marqué par l'assassinat de l'un des favoris et la violence des narcos sévissant dans le pays. De quoi rebattre les cartes et provoquer des surprises.

Les résultats officiels du Conseil national électoral (CNE) portant sur 83% des bulletins dépouillés donnent à Luisa Gonzalez un cumul de 33% des voix tandis que Daniel Noboa, fils de l'un des hommes les plus riches du pays, arrive en deuxième position avec 24%. Le remplaçant du candidat centriste assassiné la semaine dernière, Fernando Villavicencio, son ex-collègue journaliste Christian Zurita, qui l'a remplacé au pied levé arrive en troisième position avec 16 % des suffrages. Parfois donné comme une possible surprise du scrutin, Jan Topic, personnalité fantasque, ancien de la Légion étrangère française et adepte de discours musclés contre les groupes criminels, n'arrive finalement que quatrième (14 %), suivi de l’ex-vice président Otto Sonnenholzner (7 %) et du candidat indigène Yaku Perez (3,8 %).

Félicitant "l'attitude démocratique des candidats", la présidente du CNE a déclaré que "Ces résultats donnent déjà le ton pour que les Equatoriens se rendent à un second tour de scrutin le 15 octobre".

Le vote se déroulait onze jours après la mort du candidat centriste Fernando Villavicencio, un ancien journaliste de 59 ans et l’un des favoris du scrutin, à Quito, assassiné par un commando de tueurs à gages colombiens. L'événement a provoqué une émotion immense dans le pays. Aux côtés de son ami et collègue Zurita, ils avaient mis au jour ces dernières années de retentissants scandales de corruption, dont l’enquête qui a abouti à la condamnation de Rafael Correa à huit ans de prison.

Les Equatoriens votaient pour élire leur président, mais également leur vice-président et les 137 députés de l’Assemblée nationale. Quelque 82 % des 13,4 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes, selon le CNE, qui a salué un scrutin sans incident, juste marqué par des « difficultés » rapidement surmontées pour le vote par Internet depuis l’étranger.

FranceInfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !