Moyen-Orient: des rapports du Pentagone montrent que des erreurs de tirs ont régulièrement tué des milliers de civils<!-- --> | Atlantico.fr
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Soldats américains en Irak
Soldats américains en Irak
©The Guardian

Confidentiel

C'est ce que révèle le New York Times après 5 ans d'enquête

Peu avant 3 heures du matin, le 19 juillet 2016, les forces spéciales américaines ont bombardé ce qu'elles pensaient être trois « zones de transit » de l'Etat Islamique (EI) à la périphérie de Tokhar, un hameau au bord d'une rivière dans le nord de la Syrie raconte le New York Times

Elles ont signalé que 85 combattants avaient été tués. En fait, ils ont frappé des maisons éloignées de la ligne de front, où les agriculteurs, leurs familles et d'autres habitants de la région cherchaient un refuge nocturne contre les bombardements et les tirs. Plus de 120 villageois ont été tués.

En novembre 2015, après avoir observé un homme traînant un « objet lourd inconnu » dans une « position de combat défensive » de l'EI, les forces américaines ont frappé un bâtiment à Ramadi, en Irak. Une enquête militaire a révélé que l'objet en question était en fait « une personne de petite taille » – un enfant – qui est mort lors de la frappe.

Ces cas sont tirés d'archives du Pentagone sur la guerre aérienne américaine au Moyen-Orient depuis 2014.

Les propres évaluations confidentielles de l'armée sur plus de 1 300 rapports de victimes civiles, obtenues par le New York Times - montrent à quel point la guerre aérienne a été marquée par des renseignements profondément erronés, un ciblage précipité et souvent imprécis, et la mort de des milliers de civils, dont beaucoup d'enfants, un contraste frappant avec l'image du gouvernement américain qui parle d'une guerre menée par des drones qui voient tout et des bombes de précision.

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