Lynchage
Montpellier : le jour où la République hissa le pavillon blanc !
Ainsi elle a renoncé à toute légitimité
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Reprenons les faits. À bord d’une voiture devenue folle, un gitan écrase un jeune magrébin. Puis il prend la fuite.
Fuse aussitôt des appels à la vengeance. Des hordes de magrébins se ruent sur les gitans de Montpellier. Des scènes d’une incroyable violence. Appartements dévastés. Magasins pillés. Des blessées à coups de couteaux.
La police débordée ou obéissant à des consignes, laisse faire. Craignant pour leur vie, les gitans fuient en masse Montpellier.
Et que font les forces de l’ordre ? Elles restent dans leurs commissariats. Finalement le chauffard est interpellé. Mais pas les magrébins responsables d’un affreux lynchage.
Puis le calme revient à Montpellier. Des représentants des communautés gitane et magrébine signent entre eux un traité de paix. Les autorités de la République restent absentes de cette affaire.
Ainsi la République réputée une et indivisible devient une République communautaire et abdique de son rôle. Au train où vont les choses, il y aura un jour, après des affrontements entre français de souches et magrébins des négociations de paix…
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