Maintenant « c’est la fin de l’abondance, de l’insouciance et de l’évidence »<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a, en ouverture du Conseil des ministres, évoqué la "fin de l'abondance".
Emmanuel Macron a, en ouverture du Conseil des ministres, évoqué la "fin de l'abondance".
©Michel Spingler / POOL / AFP

C’était le bon temps ?

Ainsi parla Emmanuel Macron.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’heure était grave et le président de la République a tenu à en avertir ses ministres. A la façon de Churchill (« du sang et des larmes »), il leur a annoncé que c’en était fini de « l’insouciance, de l’abondance et de l’évidence ». Il fut donc un temps ou cela a pu exister.

L’abondance avec l’argent qui coulait à flots, les salaires qui ne cessaient d’augmenter. L’insouciance qui nous faisait vivre heureux sans nous soucier des agressions et du terrorisme. L’évidence qui voulait que nous ayons le meilleur président du monde. Or ce président, ce fut Emmanuel Macron, qui régna sur la France de 2017 à 2022.

C’était à coup sûr le bon vieux temps. Macron n’a certainement pas tort de dire que les temps sont difficiles mais il se trompe en laissant croire que du temps de Macron I, nous étions heureux et insouciants…

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