Macron : To be or not to be…<!-- --> | Atlantico.fr
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Une pancarte présente lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Une pancarte présente lors des manifestations contre la réforme des retraites.
©ALAIN JOCARD / AFP

Pourquoi ne choisit-il pas ?

Il ne choisit pas car ce n’est pas dans ses capacités.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Shakespear a magnifiquement décrit les tourments d'hamlet. Pour ceux de Macron, Labiche et de Feydeau feront l’affaire. Nous sommes là non pas dans une tragédie mais dans une comédie et pas des meilleures. 

Il y a quelques jours, le président de la République a senti le vent du boulet. Il s’en est fallu de 9 voix pour que la motion de censure soit adoptée. Un échec ou plutôt quasiment une défaite. Macron est minoritaire et dans la rue et à l’Assemblée nationale. 

Son pouvoir tient à quelques voix qu’il mendie péniblement chez les Républicains. Péniblement car ces derniers sont de plus en plus réticents. Olivier Marleix l’a bien compris qui après avoir menacé d’exclusion ceux des siens qui voteraient contre la réforme des retraites a dit “qu'il respecterait leur vote”. 

Macron ce n’est même pas “to be or not to be” mais “to be and not to be”. To be : il fait voter la réforme des retraites et le pays déjà en ébullition explosera. Not to be : il abandonne sa réforme phare et c’est son quinquennat qui va exploser. Alors, il fait ce qu’il peut : “to be or not to be”. En se disant : “pourvu que ça dure” !

Un de ses proches a confié au Figaro : “Macron a le choix entre Margaret Thatcher et Tony Blair. La dame de fer a brisé sans pitié la grève des mineurs. Son successeur travailliste, au contraire, a cherché des compromis avec des syndicats. 

Il y a fort à parier que Macron continuera à parler comme Margaret Thatcher et fera la politique de Tony Blair. To be and not to be ! Il pourrait certes recourir au référendum. De Gaulle l’a fait. Mais on a bien compris que Macron (regardons du côté de Labiche et de Feydeau) n’est pas De Gaulle.

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