Les black blocs « sont mal à l’aise avec le terme violences »…<!-- --> | Atlantico.fr
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Des black blocs lors de la manifestation contre les retraites en mars 2023 à Paris.
Des black blocs lors de la manifestation contre les retraites en mars 2023 à Paris.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Les pauvres chéris

Des êtres sensibles dans un monde de brutes.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le black bloc, tel qu’on le voit et qu’on se le représente est habillé de noir, casqué et masqué. Dans une main, un cocktail Molotov. Dans l’autre, un pavé.

Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Derrière cette carapace inquiétante se cache une âme sensible et émotive. Trois black blocs ont été conviés pour une émission par France Culture.

Et là, ils se sont mis à nu. Et est apparue au grand jour leur troublante fragilité ! L’un d’eux a déclaré : « Je suis mal à l’aise avec le mot « violences ». Si nous brisons les vitrines des banques et des compagnies d’assurance.  C’est qu’il s’agit de dépossession ».

Comment ne pas être bouleversé par cet aveu. Comment ne pas tendre la main à ces black blocs qui cherchent la nôtre. Certains objecteront que dans leurs main, il y  a un cocktail Molotov. Mais ce sont d’infâmes réactionnaires !

Les blacks blocs, on l’aura compris, n’aiment pas la violence. Ils font juste une œuvre de salubrité publique en détruisant les banques et les compagnies d’assurance qui ont spolié l’argent du peuple. Ça les met « mal à l’aise » mais la révolution a ses exigences !

Robin des bois prenait l’argent des riches pour le donner aux pauvres. Eux se contentent de détruire et de casser. Ça a de quoi mettre mal à l’aise. 

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