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Et si Emmanuel Macron nommait Valérie Pécresse comme Premier ministre ?
Et si Emmanuel Macron nommait Valérie Pécresse comme Premier ministre ?
©LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Politique fiction

Rire un peu ne peut pas faire de mal…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le président de la République était à Bruxelles. Et là-bas, on a été gentil avec lui. Pour l’aider à relativiser son échec aux législatives, les Belges et les Allemands lui ont dit qu’ils gouvernaient avec des cabinets de coalition. Ça a plu à Macron.

Il n’a pas exclu de gouverner lui aussi avec « une majorité constructive ». Elle serait constituée, selon lui, des « partis de gouvernement ». Ce qui exclut de la chose les mélenchonistes et les lepénistes. Un instant caressée puis écartée « l’union nationale » est de nouveau d’actualité.

Quelle « majorité constructive » donc ? Avec Les Républicains pardi ! Alain Minc qui murmure souvent  à l’oreille du président le suggère. Il explique la défaite des macronistes aux législatives par le fait que les Français n’ont pas pardonné à Macron d’avoir été obligés de l’élire à l’Elysée. Voilà qui est finement observé.

Alain Minc poursuit en proposant que le prochain Premier ministre soit issu des rangs des Républicains. C’est peut-être envisageable même si Christian Jacob a, par avance, refusé une telle éventualité. Mais cela n’engage que lui car il ne sera bientôt plus le chef des Républicains.

Quoi qu’il en soit, le sort d’Elisabeth Borne paraît vacillant même si Macron lui a renouvelé sa confiance (pour combien de temps ?). Elle a pour mission de former « un gouvernement élargi ». Et si elle ne réussit pas ? Dans cette hypothèse, il faut se souvenir que Macron est un être volage et infidèle.

Un nom circule pour éventuellement la remplacer : celui de Gérard Larcher, le président du Sénat, majoritairement de droite. Et là, nous protestons vigoureusement. Macron avait en effet annoncé qu’il voulait une femme à Matignon ! Comment oserait-il renier sa parole ? Car même si Larcher n’est pas dépourvu de charme, force est de constater qu’il est de genre masculin…

Il y a des femmes chez Les Républicains. Nous en voyons deux. Il nous faut immédiatement écarter Rachida Dati. Elle est impétueuse, colérique, emportée : Premier ministre, elle boufferait Macron tout cru ! Reste Valérie Pécresse.

C’est une parfaite représentante de la droite bien élevée. Elle sait se tenir en société. Un peu de poésie pour conclure. Elle est l’œuvre de Christophe Castaner. Il a écrit sur son compte Instagram : « tourne la page // un vent chafouin souffle sur l’été ». L’été de Castaner sera assurément pourri. Celui de Macron également…  

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