Alerte ironie
Connaissez vous la “modest fashion” ?
Non ? Alors, vous êtes des dévergondées !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Dans nos rues qui pourraient être paisibles, des filles déambulent avec des jupes ultra courtes. On voit leurs jambes et même parfois une partie de leurs cuisses. C’est inacceptable ! D’autres se promènent sans soutifs. C’est intolérable ! D’autres encore portent des corsages transparents. C’est indécent !
Face à cet étalage de chair, des hommes bien sous tous rapports sont mûs par des pulsions irrésistibles. Contraints et forcés par ce spectacle auquel ils n’ont pas demandé d’assister, ils se laissent aller à des attouchements lubriques.
Après quoi ils sont trainés devant les tribunaux.
Alors qu’ils sont évidemment innocents. Car on les a provoqués. Il fallait que ça cesse. Et que la pudeur revienne.
Les associations islamistes, soucieuses du bien-être mascuilin, s’en sont chargées. Elles ont lancé une gamme de vêtements appelée “modest fashion” ce qui peut se traduire par “vêtements pudiques”. Des abayas amples qui ne laissent rien deviner des formes féminines. Dans le 93, ça fait fureur...
Il y a déjà certes le burkini. Mais c’est réservé à la piscine. Tandis que la “modest fashion” c’est pour tous les jours. Grâce à ça, les hommes se tiennent tranquilles.
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