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La Weinstein Company met la clé sous la porte
©Reuters

The end

Frappée de plein fouet par les affaires d'abus sexuels dont est accusé son co-fondateur Harvey, la société américaine de production et distribution de films est en faillite.

C'est une des sociétés de production les plus puissantes d'Hollywood qui disparait. The Artist, Le discours d'un roi, La Dame de Fer, la Weinstein Compagny avait marqué ces dix dernières années cinématographiques de son empreinte, recevant de nombreuses récompenses. Puis est venu le scandale mondial de l' "affaire Weinstein", après que des centaines de célébrités ont dénoncé les agissements d'un des deux frères à la tête de l'entreprise familiale, Harvey. Ashley Judd, Gwyneth Paltrow, Salma Hayek entre autres l'accusèrent d'harcèlement, d'agressions sexuelles voire de viols. Viré de sa propre enterprise, le producteur l'aura entrainé dans sa chute.

"Tout en reconnaissant que cette solution est extrêmement dommageable pour nos employés, nos créanciers et toutes les victimes éventuelles, le conseil d'administration n'a pas d'autre choix que d'adopter la seule option viable pour maximiser la valeur restante de la compagnie: un processus de mise en faillite ordonné" a déclaré le conseil de l'entreprise dans un communiqué envoyé au Los Angeles Times et au New York Times.

Le rachat du groupe dirigé par Bob Weinstein, le frère d'Harvey, serait déjà en cours. Il serait mené par Maria Contreras-Sweet, ancienne repsonsable de l'administration Obama, même si rien ne semble joué pour l'instant. La justice américaine a déjà émit trois conditions au rachat. Un, le dédommagement plein et entier des victimes. Deux, la garantie que les employés seront protégés à l'avenir. Et trois, qu'aucuns des complices ne soit récompensé. 

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