La troupe du Lido se mobilise contre le plan social lancé par le groupe Accor<!-- --> | Atlantico.fr
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Des danseurs se produisent sur scène lors d'un spectacle au cabaret du Lido, à Paris, le 10 septembre 2019.
Des danseurs se produisent sur scène lors d'un spectacle au cabaret du Lido, à Paris, le 10 septembre 2019.
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Cabaret mythique

La direction du Lido, repris à Sodexo par le géant hôtelier Accor, a annoncé sa volonté de transformer prochainement le cabaret en « salle de spectacles musicaux ». Près de neuf emplois sur dix du célèbre cabaret parisien sont concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi lancé par le repreneur.

La direction du Lido, repris par le géant hôtelier Accor, va transformer prochainement le cabaret en « salle de spectacles musicaux ». Selon des informations du Figaro, totalement désemparé après l'annonce « brutale » d'un plan de transformation assorti de nombreuses suppressions de postes, le personnel du cabaret souhaite organiser sa résistance.

La tradition de la revue à plumes, la troupe permanente et le dîner-spectacle dans ce lieu emblématique des nuits parisiennes créé en 1946 par la famille Clérico vont donc disparaître. 

Ce projet de transformation s'accompagne d'un plan de sauvegarde de l'emploi concernant 157 postes sur 184.

Le Lido emploie actuellement 40 artistes, 15 habilleuses, 4 couturières, 73 personnes en salle, 8 pour l'administratif, 9 techniciens et 10 machinistes, selon Ludovic Hervéou, délégué syndical CGT. 

« A terme, seulement 27 personnes vont rester et il va y avoir 12 créations de postes. Il va rester huit machinistes et trois techniciens pour la maintenance, quatre couturières, autant d'habilleuses et la comptabilité. Tout le reste, va être sous-traité », selon le délégué syndical. 

Jeudi, les représentants du personnel ont de nouveau rendez-vous avec la direction pour notamment entrer dans le détail des postes conservés et supprimés. 

Les syndicalistes de FO, CGT et CFDT souhaitent porter le combat sur un terrain financier en dépit d'une situation présentée comme mauvaise et aggravée par le Covid-19. 

La direction avait récemment précisé que les pertes accumulées s'élevaient « à 80 millions d'euros sur la dernière décennie ».

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