Antennes-relais : les ondes agiraient sur le sommeil <!-- --> | Atlantico.fr
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Les antennes-relais pointées du doigt
Les antennes-relais pointées du doigt
©Flickr

Micro-ondes

Une étude prouverait que les ondes des antennes-relais auraient des effets biologiques sur le mécanisme de régulation de la température et sur le sommeil.

Les antennes-relais de nouveau sur le grill. Une étude française réalisée sur des animaux est en effet venue ajouter de la suspicion sur les ondes de celles-ci. Les premières conclusions prouveraient ainsi que des effets biologiques à long terme sont constatés sur la régulation thermique, sur le comportement alimentaire et sur le sommeil. D'après un communiqué de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, ou Ineris, les champs électromagnétiques seraient donc responsables de ces évolutions. L'étude a été conduite sur de jeunes rats exposés aux mêmes ondes que ceux se situant à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile. 

Et les scientifiques ont remarqué des éléments troublants entre difficultés pour se rendormir voire insomnie. Dans ce communiqué commun avec l'Université de Picardie Jules Verne, UPJV, l'Inerie confirme donc l'effet des radiofréquences sur le fractionnement du sommeil paradoxal qui est la phase du sommeil où se produisent les rêves dont on se souvient. L'association de défense des électro-sensibles Priartém a critiqué les limitations de l'étude et demandé qu'une loi vienne enfin imposer une protection de la population contre ces champs électromagnétiques.  

Les chercheurs ont montré que les rongeurs ont un comportement alimentaire et suivent des rythmes biologiques similaires ou presque à ceux des nourrissons. De même, leur régulation thermique est transposable chez l'homme. Et lorsqu'ils sont soumis à une augmentation de la température ambiante, les rats exposés aux ondes réduisent leur stratégie de refroidissement. Nous constatons seulement que l'animal ne ressent pas la chaleur. L'adaptation à la température est modifiée", explique René de Seze, directeur de recherche à l'Ineris.

Lu sur Le Monde

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