Valérie Pécresse radicale et libérale; Les Macron vus par Gaël Tchakaloff, romantiques plus que politiques; EELV à la chasse au plus décolonial; Salah Abdeslam, terroriste par goût de l’argent<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Robert Ménard ne mâche pas ses mots.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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"Qui arrêtera les islamistes ?" Le Point revient sur la victoire des talibans en Afghanistan, comme l'Express qui titre sur "La déroute américaine". Sans oublier l'Obs qui, lui aussi, met "Les nouveaux talibans" à la Une. Tandis que pour Marianne "Après le fiasco américain, c'est l'Europe qui va payer".

Pécresse entre Thatcher et Merkel

Interview de Valérie Pécresse dans Le Point (6 pages). Elle ne joue pas la modestie et souligne ses différences avec le président de la République quand on accuse son programme de proximité avec le locataire de l'Elysée: " Nous avons des logiciels politiques opposés. Emmanuel Macron était proche du Parti socialiste. Je suis une gaulliste de toujours. Des deux côtés de ma famille, à Paris ou dans les Alpes, on était résistant. La mythologie gaulliste a toujours été présente dans mon histoire. Mes grands-parents étaient liés à André Malraux et à Romain Gary. À travers eux, j’ai vu à quel point le gaullisme, c’était l’amour de la France. Cela m’a construite. Et quand, comme moi, vous êtes née un 14 juillet, vous avez un rapport singulier à la nation."

Pécresse se présente ainsi : "Je suis profondément une femme d’ordre et une réformatrice." et "Le travail, oui, le travaillisme, non ! Je suis plutôt 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher…"

Et quand on lui demande : "Qu’est-ce qui, fondamentalement, vous différencie de Xavier Bertrand, de Michel Barnier et de Laurent Wauquiez ?" Elle répond : "Une forme de radicalité et d’ampleur dans les réformes à accomplir. Je suis sans doute plus libérale. La décentralisation, la création de richesses, la liberté d’entreprendre, la liberté tout court sont pour moi essentielles."

Un livre sur le couple présidentiel

Journaliste et écrivaine, Gaël Tchakaloff a passé près de cinq ans dans l’intimité du couple présidentiel ; elle a écouté les amis, les ennemis, les amis-ennemis ; noué une amitié avec Brigitte Macron. Elle décrit un couple fusionnel, ludique, transgressif dans un livre qui sort le 25 août "Tant qu’on est tous les deux" Un ouvrage  "politique autant que littéraire qui va faire du bruit" prédit Le Point (10 pages).

" J'ai passé plus de temps à me battre pour avoir accès à eux qu'à écrire sur eux. Dès qu'on a su que j'écrivais un livre, la politique a partout remplacé l'amitié. On me connaissait et puis, soudainement, on ne me connaissait plus. J'ai été sans arrêt dans le conflit de loyauté entre amitié et écriture." explique la journaliste.

Tchakaloff cite un témoin anonyme et amer qui parle du duo : " « Ils n’ont rien à faire de l’amitié, ils se sont construits sur les réseaux. Ils ne doivent rien à personne, ils ne s’attachent à personne. Ils sont leur racine réciproque, ils ont tout quitté pour l’autre, coupant avec leur famille de part et d’autre. Ils ne doivent de loyauté à personne. Le problème, c’est qu’ils font croire à l’affectivité, à l’amitié sincère, cela a beaucoup berné leur entourage. J’en ai reçu des SMS, des marques d’affection. Je ne suis pas le seul. » 

Le couple présidentiel aurait-il pu empêcher Gaël Tchakaloff d’écrire Tant qu’on est tous les deux ? Elle connaissait une partie des équipes depuis longtemps et possédait déjà de la matière à foison. Elle aurait écrit le livre, quoi qu’il en coûte. Le titre a été une évidence. Brigitte Macron termine souvent ses phrases par « tant qu’on est tous les deux ». explique Le Point.

Les journées "woke" des Verts

Le programme des Journées d'été d'Europe Écologie-Les Verts du 19 au 21 août est délicieusement "woke".  Le site du Point souligne : " Ce jeudi est ainsi proposé un « boot camp écoféministe » consacré à « l’empouvoirement » des femmes. Il est précisé que l’activité se déroulera en « mixité choisie », solution que Slate présentait dans un article en mai comme la garantie d’une « liberté de parole dans un espace sécurisant » pour les « minorités concernées »."

Et "la plus symptomatique de ces conférences, organisée samedi, s’intitule « Déconstruire la colonisation patriarcale des imaginaires ». Si le titre est digne des travaux qui font fureur chez les étudiants en sociologie se voulant « disruptifs », il expose à lui seul le concept d’intersectionnalité. Il s’agit du dépassement de la simple question sociale dans le marxisme pour mettre en exergue les rapports de domination qui peuvent toucher des minorités (« raciales », « de genre », etc.)."

Le seul survivant des terroristes du 13 novembre 2015 aimerait l'argent

Une enquête sur Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos qui ont perpétré les attentats du 13 novembre 2015 paraît aux éditions Équateurs, quelques jours avant le début du procès dont il sera le principal accusé signale Le Point (6 pages). Selon son auteur, Etty Mansour, "l'argent joue un rôle majeur pour appréhender le glissement de Salah Abdeslam dans le terrorisme islamiste. Les témoignages sont nombreux : le dixième homme du commando serait devenu terroriste pour des raisons financières, et non religieuses. Son goût de l’argent le guide."

On lira le portrait de son avocate Olivia Ronen, 31 ans : " La procédure est à la mesure de la tâche qui l’attend : colossale. Le dossier fait plusieurs mètres de hauteur et contient 47 000 cotes. « Un confrère a fait le calcul : on approche le million de feuillets », révèle-t-elle. Les a-t-elle tous épluchés ? « Autant que faire se peut ». Elle sera assistée d'un confrère de sa génération, mais son nom n'est pas cité.

Le garde du corps de Philippot

Florian Philippot se déplace toujours, lors des manifestations antivax et anti-pass sanitaire, avec un garde du corps qui est, selon Le Point, un ancien policier.

Cet homme a commencé sa carrière aux renseignements généraux de Seine-Saint-Denis avant d'être surpris en train de faire sa prière dans un bureau du service, ce qu’il nie. Soupçonné de radicalisation, il a quitté la police en 2019 pour créer une entreprise de sécurité privée.

Robert Ménard ne mâche pas ses mots

Aux yeux de Robert Ménard, Julien Odoul, l’un des porte-parole du RN, « est un malade, il dit des conneries invraisemblables. À chaque fois qu’il prend la parole, il fait peur aux gens. »

Quant à Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, ces « fous furieux  (...)  ce sont des démagogues cinglés. »  ajoute Ménard, qui est pour la vaccination précise Le Point.,

Présidentielle : les JO de 2024 ne feront pas gagner Anne Hidalgo

Ce dont manque Anne Hidalgo, ce n'est pas d'une aura qui dépasse les frontières, mais d'un rapport charnel aux Français qui dépasse le périph. Elle sait qu'elle doit remédier à cela, raison pour laquelle elle s'est lancée depuis plusieurs mois dans un tour de France, multipliant les déplacements, de Strasbourg à Clermont-Ferrand, en passant par Bordeaux et Douai." analyse l'Express.

Présidentielle chez les écologistes : Sandrine Rousseau ?

Sandrine Rousseau (professeur d'économie, vice-présidente d'université, trois enfants) va-t-elle créer la surprise dans la primaire écologiste ? On lira son portrait dans l'Obs (4 pages) "Porte-étendard du combat féministe depuis qu’elle a accusé l’ancien député écologiste Denis Baupind’agression sexuelle, Sandrine Rousseau peut-elle l’emporter au nez de Yannick Jadot et à la barbe d’Eric Piolle, les deux favoris présumés ?"

Les islamistes à Kaboul

"En reprenant le pouvoir en Afghanistan, les talibans offrent à l’islamisme le plus radical une victoire et un sanctuaire. Une menace pour l’Europe." selon Le Point (15 pages). 

Interrogé par Le Point, John Bolton,ancien ambassadeur américain à l’ONU puis conseiller à la Sécurité nationale, opposant de toujours au retrait d’Afghanistan réagit à la victoire des talibans : "C’est une tragédie. Pas seulement pour le peuple afghan, mais aussi pour l’Amérique, l’Europe et tout l’Occident. Vingt ans d’efforts ont été réduits à néant. Forcément, comme beaucoup, j’ai pensé à Saigon et à la désastreuse évacuation du pays à la fin de la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les talibans contrôlent tout le territoire afghan et vont en refaire un sanctuaire pour terroristes. Nous approchons du 20 e anniversaire du 11 septembre 2001 et jamais le risque de voir un nouveau 11 Septembre se reproduire n’a été aussi grand. Les États-Unis sont plus vulnérables aujourd’hui qu’hier.

L'Express consacre son dossier aux Talibans (11 pages) et rappelle qu'il reste 39 prisonniers enfermés par les Américains à Guantanamo, la prison militaire américaine, qui n'est toujours pas fermée, malgré les velléités de plusieurs présidents., située sur une portion de l'île de Cuba.

L'Express donne un chiffre pour l'intervention américaine : elle aurait coûté, selon une université américaine, 2.261 milliards de dollars. Mais "Il faut dialoguer avec les talibans, sinon ce sont les plus radicaux qui vont l'emporter" explique le diplomate Jean-Yves Berthault qui avait négocié avec les talibans en 1998.

Dans l'Obs (10 pages toujours sur les talibans) Poutine surprend. On apprend que "Lors du sommet de Genève en juin 2021, le maître du Kremlin a fait, selon la presse russe, une offre que son homologue américain aura du mal à refuser : utiliser les bases russes du Tadjikistan et du Kirghizistan pour surveiller les talibans."

Le cauchemar des punaises

A lire dans Le Point (4 pages) le cauchemar vécu par ceux qui voient leur logement infecté par les punaises qui colonisent non seulement les lits, mais tout l'appartement du sol au plafond, en passant par les livres, les prises de courants ou les cadres de tableaux. Aussi dur psychologiquement que financièrement.

"L’explosion du commerce international et du tourisme de masse, le phénomène Airbnb et la vogue de la seconde main, avec le succès mondial de sites comme Vinted ou Le Bon Coin, expliqueraient cette recrudescence. Une plus grande résistance des punaises aux insecticides est également évoquée par les spécialistes". 

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