Réforme du RSA : le gouvernement se tire une balle dans les chiffres du chômage ; Le Point voit Marleix sur la sellette et la décivilisation en roue libre, L'Obs le débat sur l'immigration risqué ; le Medef est-il devenu un syndicat fictif ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Marianne a enquête sur les gauches irréconciliables au sein de La France Insoumise. L'Obs revient sur l'immigration, un débat empoisonné.
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Revue de presse des hebdos

Dans vos hebdos cette semaine : la gauche est irréconciliable pour Marianne, et même au sein de LFI. Elle dénonce aussi le harcèlement scolaire, alors que L'Express tente d'aider les parents à faire le tri dans les conseils éducatifs grâce à "ce que dit la science." L'Obs évite les pièges du débat sur l'immigration.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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L'immigration, débat risqué

C'est le sénateur centriste Hervé Marseille qui résume le mieux dans l'Obs les risques du débat sur l'immigration : "pour avoir une discussion sereine, il faudrait être raisonnable. Mais personne n'a envie de l'être au risque d'être jugé trop tiède." Dans son dossier, l'hebdo interviewe Didier Leschi, de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, qui réclame "lucidité et sérénité," et nous donne quelques éléments à avoir à l'esprit en écoutant les débats. Il précise quelques ordres de grandeur sur l'immigration en France :

- entre 90 et 100 000 immigrants familiaux par an, majoritairement maghrébins et subsahariens

- plus de 50 000 travailleurs par an

- plus de 100 000 étudiants

- 138 000 demandes d'asile en 2022 (contre moins de 100 000 en 2015).

- 115 000 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile

- plus de 10% des résidents français sont nés à l'étranger, et 20% en Suède, qui "connaît des phénomènes de ghettoïsation générant des renfermements communautaires liés à l'islam, de la violence et même la résurgence d'un antisémitisme."

La qualification, problème français. A ses yeux, "l'Allemagne choisit les immigrés qualifiés, ce qui renforce son économie," même si elle connaît quelques problèmes avec les Turcs, "réfractaires à l'intégration." En France, "notre principal problème vient du fait que notre immigration est la moins qualifiée de tous les pays de l'OCDE. 42 ,2% des immigrés maghrébins n'ont aucun diplôme ou seulement un équivalent brevet ou certificat d'études primaires. 51,4% des subsahariens, 61,7% pourcent des turcs sont dans la même situation." Le résultat ? "Un sous-prolétariat est apparu dans nos villes, pédalant par tous les temps afin de livrer des mets à bas coûts à des populations gentrifiées."

Un accord européen en vue

Il analyse l'accord trouvé par les ministres des 27 autour du pacte sur l'asile et la migration. Le durcissement des contrôles aux frontières de l'Union, la mise en place d'un mécanisme de solidarité et de répartition des migrants entre Etats le questionne : "la convergence des pratiques et des législations internes" se fera-t-elle sur les politiques suédoises et danoises, considérablement durcies ? "Il n'est pas sûr que les États s'alignent sur les conditions françaises, particulièrement favorables." Marianne nous apprend que ce texte a été justement arraché par la présidence suédoise de l'Union, surtout pour donner les moyens aux pays d'entrée des migrants de traiter la demande d'asile jusqu'au bout.

Encore un plaidoyer pour sauver la psychiatrie

L'Obs comme LePoint développent la question des difficultés psychiques des réfugiés, suite à l'attaque d'Annecy. On y apprend que ce n'est pas un cas isolé, et que des études établissent que "les personnes exilées ont 2 à 3 fois plus de chances que les autres de souffrir de troubles psychiatriques," selon Le Point.

Dans l'Obs : "de 20 à 30% des réfugiés ont été torturés. Et 70% déclarent des antécédents de violence dans leur pays d'origine, durant leur parcours, et/ou lors des premiers mois de leur arrivée en France."

La visite médicale à l'arrivée en France intègre un repérage des troubles psychiques, et les résultats cités par Le Point sont éloquents : "36% des primo immigrants, hors UE, ont déclaré avoir un trouble psychique." Selon l'Obs, "les 3 mois de carence qui s'imposent aux demandeurs d'asile avant d'avoir accès aux soins sont lourds de conséquences" : pas de suivi psy, par manque de culture de soins en santé mentale, et de moyens. A cet égard les professionnels sont "très réservés sur l'idée de disperser les migrants en souffrance partout dans le pays, comme le prévoit le schéma National d'accueil 2021 2023," selon l'Obs, qui cite une psychologue : "on va envoyer des patients dans des coins perdus, ou personne ne pourra les prendre en charge si jamais ils craquent."

"L'héritage navrant de Berlusconi"

Dans LePoint, Luc de Barrochez attribue au Cavaliere la parenté de Trump et de Johnson : "Berlusconi a eu 2 décennies d'avance sur le reste du monde occidental." C'est la jeunesse – 162 ans- de l'Etat italien qui en a fait "un terreau favorable à l'innovation, où la classe politique obéit à sa logique propre." Dans l'Obs, l'historienne Marie-Anne Matard-Bonucci, résume son legs : "il a contribué à dédiaboliser l’extrême droite. Pour l’Italie, c’était briser un tabou énorme : la République s’est construite sur les valeurs de l’antifascisme. Il était impensable, jusque-là, qu’un parti issu du néofascisme arrive au pouvoir." Elle définit le "berlusconisme" comme "moins une idéologie qu’une façon de faire de la politique fondée sur l’antipolitique et le populisme. Berlusconi fabrique une opposition entre un peuple imaginaire, fantasmé, et des élites décriées." Antipolitique, il l'était par sa "remise en question des fondements mêmes de la démocratie libérale : indépendance de la justice, valeurs de l’antifascisme, dépassement des intérêts privés par l’exercice de la fonction."

Marianne ajoute à la liste des descendants Victor Orban, qui a "étouffé la presse d'opposition, et mis les médias dans les mains de ses meilleurs amis."

Ron DeSantis, les Républicains américains de Charybde en Scylla

LePoint, ne nous dresse pas un portrait flatteur du rival de Trump à l'investiture républicaine. Le gouverneur de Floride est à la pointe de l'offensive contre le wokisme, mais utilise les même armes.

Il se fait rare dans les médias, mais les MomsforLiberty, sont ses porte-parole. Leur croisade évoque à l'hebdo celle “des groupes de mères qui se sont opposés, dès les années 1950, au “communisme” à l'école, au droit civique et à l'éducation sexuelle.” L'une d'elles explique que pendant le confinement, "les parents ont vu l'endoctrinement, la destruction de l'Amérique, de la famille, de la foi, un enseignement qui est l'antithèse des valeurs du foyer, avec la théorie critique de la race.” Depuis, le mouvement, fort de ses 115 000 membres dans 45 Etats, a conquis les conseils scolaires, et y met à l'ordre du jour les demandes de retrait d'ouvrages qu'il juge inappropriés dans les bibliothèques scolaires.

DeSantis en a fait une loi en 2022, selon laquelle “le conseil scolaire doit s'assurer que les livres soient "exempts de pornographie et de contenus nuisibles aux mineurs.” For Liberty ? La loi "Stop woke" la complète, qui "vise les livres qui reprennent la théorie critique de la race.” Tony Morrison en fait les frais, tout comme Anne Frank, et Mark Twain, pour son emploi du terme "nègre," tabou à gauche cette fois-ci.“ À tel point qu'une enseignante "se demande si ça devient une théocratie." Salman Rushdie s'afolle : "de toute ma vie, je n'ai jamais vu la liberté d'expression, la liberté de publication aussi menacée en Occident." Et de conseiller, très prosaïquement : "les livres nous viennent de leur époque. Si ça vous pose un problème, ne les lisez pas." Quand on sait que DeSantis a autorisé le port d'arme dissimulée en public, limité l'IVG à 6 semaines, on a peur pour l'Amérique…

La "décivilisation" : malaise dans LePoint

L'hebdo nous met mal à l'aise, en faisant sa Une de la "décivilisation." On ne sait pas bien, à le lire, s'il adhère au concept, et au diagnostic qu'il représente. Il publie tout d'abord de nombreux témoignages touchant tous les secteurs de la société, dénonçant le sans-gêne, l'impatience, le "j'ai payé, j'ai le droit" de ses contemporains. Et affirme que "la crise du covid semble avoir fait tomber les derniers barrages" d'une "société à cran, où pour être gagnant il n'y aurait d'autre solution que de montrer les dents." On préférera lire l'analyse du politologue Jérôme Fourquet, pour qui "l'archipellisation de la société" (soit sa fragmentation), et le manque de respect des règles communes s'auto-entretiennent. Il explique que "les mécanismes d'autocontrôle," ne sont plus transmis via la famille, l'école, l'église, le Parti, ou qu'"une moindre maîtrise du langage limite la capacité des individus à verbaliser leur point de vue et les pénalise dans le cadre de leurs interactions avec autrui," et dénonce la réduction trop facile du problème à la question migratoire.

Et si on pleurnichait trop ? Steven Pinker, prof à Harvard présente un diagnostic plus original : la violence est en régression. L'idée d'une décivilisation a pour lui "tout du symptôme de son contraire : un seuil de tolérance à la brutalité qui ne cesse de s'abaisser à mesure que la violence, la vraie, s'éloigne de notre quotidien grâce au progrès voulu et produit par les Lumières." C'était déjà la thèse de Kant, d'ailleurs. Le psychologue démontre statistiques en main que la violence a baissé, et nous alerte : un “biais de disponibilité, qui nous fait estimer le risque en fonction des images et des événements qui sont les plus frais dans la mémoire,” fausse notre perception du niveau réel de violence. Attention aussi à l'échelle du temps, qui nous fait oublier que "il était courant que des rixes éclatent dans les assemblées nationales et les parlements." Il dénonce "quelque chose de manifestement pathologique dans le discours de l'élite américaine -les universités et la presse de gauche-, pour qui s'interroger sur le lien évident entre diminution des moyens de la police et hausse de la criminalité est un tel tabou que cela mérite la mise à l'index."

Quel recours au politique ? C'est la question qu'on se pose quand Pinker nous explique, en miroir, que le "processus de civilisation a été produit par la centralisation de la justice (police et tribunaux plutôt que des vendettas personnelles, des foules vengeresses et des guerres d'honneur entre seigneurs), et par l'expansion des échanges et du commerce," et conclut en nous peignant l'idéal d'une démocratie bien équilibrée : "le gouvernement doit se montrer suffisamment menaçant pour dissuader les gens de s'en prendre les uns aux autres, mais sans s'attaquer au peuple" ? On aurait aimé une analyse plus fine de la violence ordinaire, dénoncée à juste titre, et pas soldée par l'article, mais l'hebdo continue de brouiller les pistes en donnant la parole à Manuel Valls, pour qui "nous devons répondre à la demande d'ordre républicain," puis en publiant un papier de Xavier Darcos sur la décadence de Rome. Il interviewe un psy qui considère que "le président Macron prend le problème à l'envers (…) car les sujets violents n'ont le plus souvent pas été civilisés," et clôt le dossier sur un "on peut parler de "décivilisation" numérique"…

La science au secours de l'éducation ?

L'Express tente maladroitement de lutter contre la désinformation quant à l'éducation. Punir ? Ne pas punir ? Il cherche à trancher la querelle sur l'éducation positive, mais ne convainc pas, sauf justement quand il donne la parole aux scientifiques, qui dénoncent la mise en avant des neurosciences pour justifier des pratiques éducatives : le chercheur Edouard Gentaz précise que “les neurosciences nous donnent un éclairage sur les mécanismes neurophysiologiques impliqués dans tel ou tel comportement, mais elles ne nous disent pas comment il faut éduquer nos enfants.” La communauté scientifique se moque des ”neuromythes,” issus de la vulgarisation immodérée d'études scientifiques sur la maltraitance, qui oublient que “les travaux portent sur des situations de stress intense,” et pas sur la vie quotidienne. “On a caricaturé le discours : poser des règles et expliquer à l'enfant comment les respecter, ce n'est pas de la violence,” selon un autre chercheur.

LePoint et l'Express se demandent tous deux "à quoi sert le Medef ?"

Une belle unanimité dans vos hebdos qui s'intéressent au Medef, alors que la succession du patron des patrons est ouverte. L'Express persifle sur Roux de Bézieux : "bronzage persistant et sourire automatique," "la coolitude incarnée," et cite un fin connaisseur : "pour Roux de Bézieux, le Medef est devenu un outil marketing au service des entreprises et des entrepreneurs." Un bien maigre bilan pour ce soutien de Macron, qui partage avec lui selon l'Express "une idée : le dialogue social, c'est dans l'entreprise qu'il doit avoir lieu, pas dans ces grandes conférences sociales qui tiennent plus du barnum médiatique que de l'usine à idées." Les ordonnances Macron sont donc pour le Medef une victoire à la Pyrrhus : "le Medef est dépassé par la volonté réformatrice du président" pour l'Express, qui diagnostique tout de même "la fin d'une époque, celle qui a vu la citadelle du paritarisme à la française se fissurer de toutes parts, sous les coups de boutoir d'un président de la République persuadé d'incarner à lui seul le dialogue social."

Pas sûr que les candidats soient à la hauteur des enjeux. Dominique Carlac'h, et Patrick Martin sont des seconds couteaux de l'organisation. Elle "joue la carte de la sororité et affirme à qui veut l'entendre qu'elle a le 06 de Sophie Binet", et "lui joue le rôle du provincial, du patron d'une entreprise familiale devenue un mastodonte de 3000 salariés," aux yeux de l'Express. Elle veut la baisse des charges sociales sur les hauts salaires, lui celle des impôts de production. Elle veut un PGE pour sauver l'immobilier, lui une simplification des normes. On comprend cet ex-membre d'un cabinet ministériel, qui confie au Point que les pouvoirs publics préfèrent désormais consulter les fédérations sectorielles car le Medef "a perdu en capacité d'analyse et en expertise." Muriel Pénicaud confirme : "on a besoin de fond, de gens qui ont une vista, nourris du terrain et de l'expérience."

La concurrence, il faut la chercher du côté de l'AFEP, l'association française des entreprises privées : ses membres pèsent 14 % du PIB, sont en prise directe avec l'Elysée où ils ont porté la suppression de l'ISF et la flat tax de 30% sur les revenus du capital : "de fait, les grands PDG ont quasiment tous déserté les instances du Medef pour se retrouver dans le cénacle élitiste de l'Afep", apprend-on dans l'Express. En face, la CPME le dépasse en nombre d'adhérents, elle qui peut aussi attribuer l'un des 30 000 mandats de représentation confiés aux syndicats patronaux, que lePoint énumère : l'Unedic, l'agirc-arcco, l'assurance-maladie, l'assurance-vieillesse, les conseils de prud'hommes. C'est selon l'hebdo le "trésor de guerre" du Medef, et pour l'Express une usine à fabriquer des notables, " les fromages du paritarisme à la française," qui expliquent que les adhésions sont en hausse…

Elle est loin, l'union de la gauche

Cette semaine, Marianne tente de nous aider à penser les divergences idéologiques qui traversent la gauche : d'un côté, "le "gauchisme culturel," imprègne un milieu médiatico-politique qui mesure l'appartenance à la gauche à l'aune de l'extension des droits individuels." Le sociétal, que l'hebdo résume ainsi : "accéder par principe à toute nouvelle revendication minoritaire de droits individuels sans plus de considération sur leur nature." En face, le camp d'une "gauche offensive face au capitalisme prédateur au nom même de l'universalisme et des Lumières." Et que Ruffin incarnerait au sein de LFI, selon l'hebdo, dans sa "recherche de l'assentiment du peuple dans son ensemble, autour de la conquête sociale et de la défense des droits des travailleurs." L'inverse de la stratégie des Insoumis, qui "procèdent par agrégation des luttes - injustice économique, écologie, patriarcat, antiracisme, droits LGBTQI+ -, tout devant être conduit de front." On se demande comment la gauche pour dépasser ce clivage, ce que l'hebdo résume dans la question "à qui la gauche doit-elle parler ?" Et de rappeler ce qu'écrivait Ruffin : "ce bloc historique est traversé par un double divorce : l'un, entre classes intermédiaires et classes populaires ; l'autre, interne aux classes populaires, entre enfants d'immigrés dans les quartiers et blanc des France périphériques."

Quelques oppositions évoquées par l'hebdo : l'Europe, dont les Verts attendent qu'elle "dépasse l'État-nation dans un fédéralisme no border," contre un PS européiste, et LFI qui souhaite désobéir aux traités. Sur le nucléaire, l'hebdo oppose le PCF à LFI et aux Verts, tout en signalant "la popularité de l'ingénieur Jean-Marc Jancovici, écologiste partisan du nucléaire." Sur la sécurité, le débat est pour l'hebdo plutôt interne à LFI, entre un Mélenchon qui tweete "la police tue,” et Ruffin, plus proche du PC et de son attachement à la sécurité. Quant à la laïcité, la fracture est entre le PS qui affirme son attachement à "la République universaliste," et le reste de la gauche qui la considère comme le cache sexe de l’islamophobie. Quant aux débats sur la valeur travail, sur la décroissance, sur le plaisir de la bonne bouffe, des déplacements en avion et de l'entrecôte, l'hebdo les qualifie, à raison, de caricatures.

Wauquiez veut échapper à la primaire LR pour 2027, c'est ce qu'on apprend dans l'Express. Mais cela ne se pourra que si les statuts du parti sont modifiés, et cette réforme prend du retard : "ce n'est pas une priorité quand on est à 5 %,” selon Gérard Larcher. Cette promesse de Ciotti aura donc du mal à résister aux assauts de Retailleau, pour qui “il faut une désignation démocratique.” Le chemin est long pour celui qui "apparaît comme un choix plus de raison que du cœur. Sa puissance intellectuelle est reconnue, mais des doutes subsistent sur sa capacité à embarquer la nation” aux yeux de l’hebdo. Pas que la nation…

LePoint révèle que l'UDI, allié traditionnel des Républicains "vit fort mal le virage droitier amorcé ces dernières semaines par les républicains" : "ils font du fondamentalisme de droite !" dit Hervé Marseille.

Pour Hidalgo, les rats sont plus sympas que Dati… Marianne raille le groupe de travail de la Maire de Paris, destiné à "faciliter la cohabitation entre les habitants et les rats," et rapporte qu'elle se plaint de la violence verbale des élus LR au Conseil de Paris : "une partie de la droite parisienne s'est "trumpisée" sous l'impulsion de madame Dati…" La cohabitation deviendrait impossible ?

On apprend dans l'Obs que l'inscription automatique à France Travail des allocataires du RSA gonflera de plus d'un million les chiffres du chômage. "Une discussion va être menée avec le ministère du Travail et Pôle Emploi pour ajuster les catégories de demandeurs d'emploi," précise donc Matignon, "puisque ceux-ci sont très éloignés bien souvent de l'emploi." Les chiffres, les chiffres...

Le sparadrap de Cazeneuve, c'est François Hollande, omniprésent auprès de son ex-premier Ministre. Selon un ex-socialiste qui se confie à l'Obs, "s'il veut exister un tant soit peu, Bernard doit pouvoir prendre des distances avec l'héritage de Hollande."

Il n'y a pas que Borne qui soit sur la sellette, selon LePoint : le patron des députés LR Olivier Marleix l'a rejointe. Un dirigeant du parti explique : "il peut rester autant qu'il veut, jusqu'à ce qu'on lui force vraiment la main…"

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