Macron surveille la PQR, Ferrand cherche les députés qui pourraient remplacer les futurs LREM vaincus; Tapie ne supporte pas le pessimisme français; Biden fait feu de tout bois<!-- --> | Atlantico.fr
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Bernard Tapie s'est confié à la rédaction du Point. Valeurs Actuelles revient cette semaine sur les soumissions face à l'islamisme et la lutte des régions contre Paris est en une de Challenges.
Bernard Tapie s'est confié à la rédaction du Point. Valeurs Actuelles revient cette semaine sur les soumissions face à l'islamisme et la lutte des régions contre Paris est en une de Challenges.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Michel Barnier rêve de la présidentielle.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Bernard Tapie est à la Une du Point qui publie le résumé d'un an de conversations avec l'homme d'affaires, à la veille d'un nouveau procès dans l'affaire Adidas. Un dossier sur Joe Biden qui semble vouloir réformer, entre autres, la fiscalité des multinationales à la Une de l'Obs. L'Express s'intéresse à l'espace "nouveau Far West" où les Américains, avec une fusée privée qui va partir vers la Station Spatiale Internationale, prennent leur revanche face aux Russes. Valeurs dénonce une France soumise aux "mosquées étrangères", aux "écoles coraniques" sans oublier la "censure islamiste". Challenges souligne la lutte entre Paris et les régions.

Macron aux petits soins avec la presse régionale

" Déjà lancé en coulisses vers la présidentielle de 2022, le président mise beaucoup sur la presse régionale et a demandé aux services de l’Élysée de lui en fournir une revue quotidienne" selon Le Point.

Le président tient "le compte des apparitions de ses ministres, qu’il encourage à y intervenir en marge de leurs déplacements. « S’il y a 43 ministres, les a-t-il prévenus, c’est pour qu’on ait tous les jours un article dans la PQR ! »"

Législatives : Richard Ferrand inquiet

Richard Ferrand pense que beaucoup de députés de La République en marche seront battus, lors des législatives de juin 2022. Ceci même si Emmanuel Macron décroche un deuxième mandat présidentiel.

Du coup le président de l'Assemblée national  regarde "quels élus siégeant aujourd’hui sur les bancs de l’opposition pourraient, l’an prochain, rejoindre la majorité présidentielle" s'il y en a une.

Bernard Tapie revient sur sa vie

Longue interview (12 pages) de Bernard Tapie dans Le Point qui revient par ailleurs sur les interminables procédures en justice de l'homme d'affaires : "Après vingt-cinq ans de combat judiciaire et près de trois décennies à jurer que le Crédit lyonnais l’avait volé, la justice a fini par lui donner raison. Soupçonné d’escroquerie afin d’obtenir un arbitrage frauduleux de plus de 400 millions d’euros, Bernard Tapie a été relaxé au pénal mais condamné au civil à rembourser. Un énième round judiciaire doit démarrer le 10 mai devant la cour d’appel de Paris."

Tapie évoque "un acharnement judiciaire sans précédent"  qui s'ajoute aux "quatre ans d’un combat quotidien contre un cancer pour lequel on me donnait deux ans à deux ans et demi d’espérance de vie". Sans oublier les violents événements "dont ma femme et moi avons été les victimes il y a quinze jours. Il n’y a pas de surhomme, c’est très dur à vivre." 

Tapie prend la défense de Macron : " Le critiquer systématiquement sur tout est dangereux et irresponsable. Qu’on arrête de faire tous les jours à la télévision des élections présidentielles anticipées ! La pandémie de Covid est une aventure nouvelle qui n’a pas eu d’équivalent et sur laquelle il faut tout inventer."

Tapie regrette le pessimisme des Français : " On est complexés sans avoir de raison de l’être. Que le pays qui a inventé l’automobile, le téléphone, l’avion et même le Club Med semble à ce point en colère contre lui-même me chagrine." 

Joe Biden nouveau Roosevelt

Après beaucoup d'autres médias, L'Obs (12 pages) souligne que Joe Biden, nouveau Roosevelt, prépare une fiscalité plus juste, frappant davantage les riches et les multinationales : "Un virage idéologique qui ferme une parenthèse néolibérale de quarante ans. Qui se souvient de « Sleepy Joe » ? En moins de cent jours, l’occupant de la Maison-Blanche a réussi à faire oublier le surnom méprisant de « Joe l’endormi » que Donald Trump lui accolait pendant la campagne"

L'Obs revient sur le "projet d'impôt mondial" de Biden qui serait, en effet, une révolution : "Le président américain ne compte pas seulement augmenter le taux d’imposition, il veut aussi mettre un coup d’arrêt à la désastreuse course mondiale pour réduire cet impôt (dans l’OCDE, on est passé d’une taxation moyenne des profits de 40 % à 22 % en trente ans !). Les multinationales américaines devront payer un impôt d’au moins 21 % sur leurs bénéfices quoi qu’il arrive : celles qui se réfugient dans les paradis fiscaux comme l’Irlande,  avec ses 12,5 % de taux d’imposition, paieront aux États-Unis la différence avec ces 21 % (soit 8,5 %). Mieux, Joe Biden soutient l’OCDE pour mettre en place un impôt sur les sociétés minimal, au niveau mondial. Et ils proposent de fixer ce plancher à 21 % au lieu des 12,5 % que suggérait la prudente OCDE, soucieuse de ne pas braquer les pays fiscalement attractifs."

Michel Barnier rêve de la présidentielle

Célèbre à Bruxelles où il a négocié le Brexit, presqu'inconnu en France, Michel Barnier se verrait bien dans la course à la présidentielle. L'Express parle de lui à l'occasion de la sortie  de La Grande Illusion, le pavé de 540 pages qu'il consacre aux leçons du Brexit. En outre " Barnier veut sauver LR, sa famille, ce courant auquel il a adhéré à l'âge de 14 ans, sauver la droite y compris contre elle-même, contre ses querelles idéologiques, contre ses divisions personnelles." il aura du mal à faire l'union autour de lui, alors que les candidats se bousculent au portillon.

Sans oublier qu'auprès de certains il serait trop européen. "En plus d'être un européiste, c'est un centriste, il n'a rien de droite" cingle un député LR cité par Valeurs Actuelles.  

Un candidat unique écologistes-socialistes ?

Selon l'Obs, l’écologiste Yannick Jadot s’est mis d’accord avec les socialistes Anne Hidalgo et Olivier Faure sur l’idée de défendre une candidature commune à l’élection présidentielle. Mais Éric Piolle et Sandrine Rousseau prétendent à l’investiture du parti écologiste, et contestent le numéro de cavalier seul de Jadot.  Et, le patron d’EELV, Julien Bayou, lui veut  organiser une primaire interne pour les départager. Ce scrutin doit avoir lieu en septembre.

Bref face à la primaire écologiste et à l'intransigeance de Jean-Luc Mélenchon  "Jadot entame son chemin de croix" estime Challenges.

Une France soumise à l'islam ?

"Une marque d'eau minérale qui s'excuse auprès des musulmans, des préfets qui aménagent le couvre-feu pendant le ramadan, des politiques qui se compromettent avec des associations islamistes" Valeurs Actuelles dénonce "La grande soumission" (10 pages).

L'article dénonce le clientélisme de certains écologistes qu'il accuse de liens étroits avec l'islam politique. Exemple avec Gegory Doucet, le nouveau maire de Lyon qui refuse de participer à la cérémonie catholique du voeu des échevins, mais s'affiche le lendemain lors de la pose de la première pierre de la mosquée de Gerrland

L'hebdo s'intéresse, entre autres, à CotizUp qui serait "la cagnotte des islamistes".  Ce site en ligne, lancé en 2016 appelle aux dons pour réaliser des projets, comme Leetchi ou GoFundMe..  Le site contribue ainsi au financement de la mosquée de Strasbourg. Ce site aurait été "récemment suspecté par la commission de sanction de la Banque de France de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme".

Les 4 femmes qui ont voulu sauver Suez face à Veolia

Elles ont échoué, administratrices de Suez, mais ont tout fait pour empêcher Veolia d'avaler Suez, selon Le Point (5 pages) : " Elle sont quatre, donc. Delphine Ernotte, centralienne, présidente de France Télévisions, « mi-basque, mi-corse » comme elle aime le rappeler ; Brigitte Taittinger-Jouyet, descendante d’une dynastie d’industriels, ex-PDG des parfums Annick Goutal, ancienne dirigeante de Sciences Po Paris, épouse de l’inspecteur des finances et meilleur ami de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet ; Miriem Bensalah-Chaqroun, héritière d’un puissant groupe familial marocain, ancienne présidente du syndicat patronal du royaume chérifien, proche de Mohammed VI ; et Anne Lauvergeon, Normale sup, ingénieur des mines, sherpa de François Mitterrand à l’Élysée, puis présidente d’Areva pendant une décennie, au bilan très contesté."

Mis à part, leur opposition de principe au dépeçage de Suez par un concurrent, on ne comprend pas très bien la motivation de ces quatre amazones. Ceci d'autant plus qu'elles ont finalement voté pour le deal final.

Le Parquet National Financier attaqué par les politiques

"Affaires Cahuzac, Fillon, Sarkozy… Depuis sept ans, le parquet national financier a pour mission d’assainir notre vie publique. Mais il est devenu la cible des politiques, qui contestent ses méthodes et son indépendance. Qui sont ces magistrats anticorruption ? Comment travaillent-ils ? Et pourquoi sont-ils sur la sellette ?"  se demande l'Obs (7 pages).

L'hebdo rappelle que "le 1er mars, la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un ferme, pour « corruption » et « trafic d’influence » (il a fait appel), a relancé les revendications visant à dissoudre le PNF. « Acharnement », « justice politique », s’est récriée la droite, soutenue, une fois n’est pas coutume, par les principaux ténors de l’opposition, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen."

"Vues de l’étranger, ces polémiques viennent surtout rappeler que le personnel politique français continue d’avoir un sacré problème avec la justice." ajoute l'Obs .

L'hebdo estime que "le succès du PNF est incontestable. Condamnations retentissantes de François Fillon, Claude Guéant et Patrick Balkany. Enquêtes en cours contre des personnalités aussi médiatiques que Michel Platini, Bernard Laporte ou Alexandre Benalla. Amendes record versées par Airbus, Google, HSBC ou la Société générale, ayant rapporté 9,9 milliards d’euros au Trésor public".

Covid-19 : jacobins contre girondins

Effet secondaire de la crise sanitaire, l'action de l'État aurait ravivé la fracture entre Paris et les 13 régions françaises. où les barons locaux multiplient les initiatives, de Xavier Bertrand à Laurent Wauquiez, en passant par Renaud Muselier constate Challenges (12 pages). Mais, selon Laurent Davezies, économiste, et professeur au CNAM : "la dynamique des métropoles ne menacera pas, la domination parisienne."

AstraZeneca perdant malgré ses qualités ?

L'Obs revient sur les malheurs du vaccin AstraZeneca : "Retards de livraisons, suspension temporaire dans l’Union européenne, arrêt au Danemark, plaintes contre X pour homicide involontaire en France… Plus une semaine ou presque, et ce depuis des mois, sans que le sérum du laboratoire anglo-suédois ne fasse l’objet d’une nouvelle polémique. « AstraZeneca ? J’en veux pas ! », entendent désormais quantité de médecins. Selon un sondage Odoxa- « Le Figaro », publié le 11 avril, 71 % des Français disent s’en méfier."

Pour l’économiste de la santé Frédéric Bizard, la messe est dite,  il explique à l'Obs: « Cette épidémie sacre les vaccins à ARN messager. Ils sont plus efficaces face aux variants, peuvent s’y adapter rapidement »

La conquête de l'Espace, le nouveau Far West 

"Elon Musk, Jeff Bezos, Après des décennies de règne, États, industriels et agences voient les acteurs du "New Space" prendre une part toujours plus grande dans la conquête de l'espace." constate l'Express (8 pages).

Et le vol prévu ces jours-ci est " le vol de tous les symboles. Pour Thomas Pesquet, qui effectue à partir du 22 avril une seconde mission de longue durée (six mois) à bord de la Station spatiale internationale (ISS), un record, quatre ans après son premier séjour, qu'il aborde non sans appréhension. Pour la France, puisqu'il a été nommé commandant du complexe orbital (une première). Et pour Elon Musk, le patron milliardaire de SpaceX, qui impose définitivement sa capsule Crew Dragon comme l'unique moyen occidental d'accès humain à l'espace."  

Et surtout c'est "Une fierté immense pour les États-Unis après dix années d'humiliation, puisqu'ils devaient faire appel au vaisseau russe Soyouz pour envoyer leurs astronautes vers le firmament. Plus qu'un symbole, le Dragon est la démonstration implacable que Musk a tout écrasé sur son passage : les nations, notamment les États-Unis et les pays européens, les agences spatiales ainsi que les industriels historiques du secteur, qui se sont révélés incapables de développer un tel engin."  

L'Italie veut juger les brigadistes réfugiés en France

"C’est un dossier épineux qui empoisonne les relations avec l’Italie depuis près de quarante ans : l’extradition des ex-membres des Brigades rouges condamnés à de lourdes peines de réclusion criminelle et réfugiés en France. Le 20 janvier 2020, le ministère de la Justice italien a transmis à son homologue français une liste de dix noms. Depuis, les autorités françaises semblent jouer la montre." selon l'Obs.

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