Alain Schmitt, faussement accusé par Margaux Pinot son ex-compagne, blanchi par la justice, mais pas par l'opinion<!-- --> | Atlantico.fr
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©Flickr/Su morais

Jugement

Mais le mal est fait ministre, sportifs, médias n'ont pas attendus pour détruire sa réputation

En novembre, la judokate Margaux Pinot affirme que son compagnon Alain Schmitt, a été violent avec elle.

Plusieurs personnalités prennent position pour la victime présumée et condamnent le sportif. La justice a finalement établi que la version de la jeune femme était fausse. Avocate d'Alain Schmitt, Caroline Wassermann revient sur cet emballement dans une tribune publiée par Marianne.

"Il aura fallu sept longs mois pour qu’Alain Schmitt commence à revivre normalement. Sept mois de cauchemar pour ce champion du monde de judo injustement accusé par son ex-compagne de l’avoir frappée dans la nuit du 27 au 28 novembre 2021, pourtant relaxé par le tribunal correctionnel de Bobigny quelques jours plus tard."

"L’affaire aurait pu s’arrêter là si le parquet n’avait pas succombé aux sirènes d’une société bien-pensante qui veut que les femmes soient toujours les victimes et les hommes d’infâmes bourreaux, et s’il n’avait fait appel d’un jugement pourtant extrêmement motivé, ouvrant ici la porte à un déferlement de haines recuites et de vociférations émanant de tous les horizons. Bien que relaxé, Alain Schmitt était ainsi livré à la vindicte de tous, tant au sein du milieu sportif, attaqué par ses anciens coéquipiers judokas, que dans les médias, les réseaux sociaux, et même dans le monde politique".

"L’affaire aurait pu s’arrêter là si le parquet n’avait pas succombé aux sirènes d’une société bien-pensante qui veut que les femmes soient toujours les victimes et les hommes d’infâmes bourreaux, et s’il n’avait fait appel d’un jugement pourtant extrêmement motivé, ouvrant ici la porte à un déferlement de haines recuites et de vociférations émanant de tous les horizons. Bien que relaxé, Alain Schmitt était ainsi livré à la vindicte de tous, tant au sein du milieu sportif, attaqué par ses anciens coéquipiers judokas, que dans les médias, les réseaux sociaux, et même dans le monde politique."

"En attendant, Alain Schmitt a tout perdu : sept mois de nuits sans sommeil, une réputation écornée pour toujours (« il n’y a pas de fumée sans feu » même après deux relaxes), des pertes financières colossales, une carrière brisée à jamais, et un honneur bafoué" ajoute son avocate..

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