RSA : quelles sanctions pour les bénéficiaires qui ne veulent pas revenir à l’emploi ?<!-- --> | Atlantico.fr
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La Première ministre, Elisabeth Borne - Photo AFP
La Première ministre, Elisabeth Borne - Photo AFP
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Traverser la rue...

Le gouvernement travaille actuellement à l’élaboration d’un projet de loi visant à faciliter le retour à l’emploi des bénéficiaires RSA. Ce dernier comportera des sanctions, a fait savoir la Première ministre.

Les entreprises ont du mal à recruter. En avril 2023, rappelle La Tribune sur son site, près de 30 employeurs sur 100 disaient avoir beaucoup de mal à trouver les talents nécessaires à la réalisation de leurs objectifs. Pire encore ! La situation pourrait bien s’avérer plus complexe à l’avenir, encore. Fort heureusement pour les patrons confrontés à de telles difficultés, le gouvernement dit être conscient de l’obstacle sur lesquels ils sont amenés à régulièrement buter. C’est précisément pour cela que l’exécutif travaille actuellement à l’élaboration d’une loi visant à pousser les bénéficiaires RSA sur le chemin du retour à l’emploi, rappelle la chaîne d’informations en continu BFMTV.

Elisabeth Borne, la Première ministre, s’est d’ailleurs exprimée à ce sujet à l’occasion de son déplacement à la Réunion. Le projet de loi, sobrement intitulé “France Travail” comportera en effet quelques sanctions pour celles et ceux jugés trop réticents à emprunter le chemin du retour à l’emploi.

"On doit continuer à viser les leviers pour permettre à chacun de revenir vers un emploi. C'est d'autant plus important dans un contexte où on sait qu'il y a beaucoup d'entreprises qui cherchent à recruter et qui disent qu'elles n'y arrivent pas", a détaillé la cheffe du gouvernement… avant de s’attarder sur les risques auxquels s’exposeraient les bénéficiaires récalcitrants.

"En effet, je vous confirme que dans le projet de loi, il y aura bien la possibilité de suspendre, sur une durée courte peut-être pour démarrer, en tout cas il y aura aussi un dispositif de sanctions dès lors qu'on aura accompli, de notre côté, notre part de responsabilité, c'est-à-dire qu'on aura mis la personne bénéficiaire du RSA en situation de suivre le parcours qu'on lui a proposé", déclare-t-elle devant les micros de nos confrères.

BFMTV

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