Retour de la TVA sociale : pour Moscovici, c'est non !<!-- --> | Atlantico.fr
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Pierre Moscovici a nié tout retour de la TVA social
Pierre Moscovici a nié tout retour de la TVA social
©Reuters

Poubelle !

Le ministre de l'économie a démenti un éventuel retour de la TVA sociale, ce vendredi. Une idée qui serait même "totalement écartée", selon le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

"Il n'y a pas de retour de la TVA sociale". Pierre Moscovici l'a martelé ce vendredi à l'AFP. Alors que le quotidien Libération publiait des informations selon lesquelles le gouvernement réfléchissait à un retour en douce de la taxe, le ministre de l’Économie a démenti. "L'évidence c'est que la TVA sociale, c'est nous qui l'avons supprimée car nous la jugeons injuste et inefficace dans un moment où il fallait soutenir le pouvoir d'achat et la consommation", a déclaré l'ancien député du Doubs avant de renchérir : "dès lors que nous l'avons supprimée, nous n'allons pas la rétablir".

Pour rappel, Nicolas Sarkozy avait fait adopté avant l'élection présidentielle, un dispositif permettant d'alléger les cotisations patronales et donc le coût du travail tout en compensant la baisse par une augmentation de la TVA. Mais cette taxe "anti-délocalisaions" a été abrogée durant l'été.

Si l'idée d'un retour de la TVA sociale semble écartée, le gouvernement plancherait sur d'autres solutions. "Il n'y a pas un impôt ou une taxe qui soit privilégié(e), nous étudions toutes les pistes", a promis Pierre Moscovici. Des hausses de la CSG et de la fiscalité écologique sont notamment évoquées. Juste avant les déclarations du ministre de l'Économie, c'est le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui évoquait la TVA sociale parlant d'option "totalement écartée". "L'option TVA est totalement écartée, en l'état il n'y a pas de projet de l'augmenter d'ici la fin du quinquennat, les choses sont claires", a-t-il affirmé avant de nuancer :  "s'engager pour l'éternité, c'est compliqué, mais de toute façon, cela ne fait pas partie de la matrice de ce pouvoir, de ce gouvernement".

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