Le Premier ministre australien demande la fin des poursuites contre Julian Assange<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Julian Assange devant l'ambassade d'Equateur à Londres
Julian Assange devant l'ambassade d'Equateur à Londres
©AFP/Justin TALLIS

"Trop, c'est trop"

Anthony Albanese, le Premier ministre australien, a annoncé mercredi qu'il avait personnellement demandé aux responsables américains de mettre fin aux poursuites judiciaires contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

Julian Assange, de nationalité australienne, est poursuivi aux Etats-Unis pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. « Il y a quelque temps, j'ai fait valoir mon point de vue selon lequel trop c'est trop. Il est temps que cette affaire soit menée à son terme», a affirmé Anthony Albanese au parlement australien. «J'ai soulevé cette question personnellement avec des représentants du gouvernement des Etats-Unis. Ma position est claire ».

Le chef du gouvernement australien a précisé n’avoir aucune sympathie pour Julian Assange. Cependant, il a demandé « quel est l'intérêt de cette poursuite, de cette action en justice, qui pourrait s'enliser maintenant pour de nombreuses années dans le futur ? ». Arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans reclus à l'ambassade d'Equateur à Londres, Julian Assange est actuellement détenu au Royaume-Uni, dans une prison de haute sécurité. Il attend l'examen de son appel contre la décision du gouvernement britannique de l’extrader.

Anthony Alabanese a comparé le traitement subit par Julian Assange à celui de Chelsea Manning, dont la peine de 35 ans de prison pour avoir volé les documents secrets publiés par Wikileaks avait été commuée en 2017 par le président de l'époque, Barack Obama. Chelsea Manning « est maintenant en mesure de participer librement à la société américaine », a souligné le Premier ministre australien.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !