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Le gouvernement demande à EDF de s'expliquer sur son implantation dans des paradis fiscaux
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Dans un courrier, le ministère de l'Economie demande au patron du groupe public des éclaircissements sur ses filiales établies dans des pays à la fiscalité très avantageuse.

Un groupe public qui pratique l'optimisation fiscale, ça fait mauvais genre. Surtout à la veille d'un G20 durant lequel la lutte contre l'optimisation fiscale sera un des sujets majeurs. C'est pour cela que le gouvernement veut faire toute la lumière sur les soupçons qui pèsent sur EDF, dont des filiales sont implantées en Irlande, au Luxembourg ou dans les Bermudes.

"S'il peut y avoir des raisons techniques, juridiques ou commerciales pour qu'une entreprise ait des implantations à l'étranger, nous ne pouvons pas accepter que ces implantations soient principalement guidées par des raisons fiscales", ont écrit les ministres des Finances, Michel Sapin, et de l'Economie, Emmanuel Macron dans une lettre datée du 6 février adressée au patron d'EDF, Jean-Bernard Lévy.

Les deux ministres y indiquent avoir "donné instruction aux administrateurs représentant l'État de faire la transparence sur les implantations et participations (de l'entreprise) à l'étranger" lors du prochain conseil d'administration. Le géant de l'électricité, détenu à 84,5% par l'État, devra aussi "informer le conseil (d'administration) sur les évolutions à envisager en la matière" et qu'il rende publique la liste de ses implantations et participations.

L'existence d'activités d'EDF dans des pays à la fiscalité avantageuse avait été révélée par France 2 en décembre dernier. "Ces sociétés sont des captifs d'assurance, autrement dit ce sont des sociétés de réassurance. Elles ont été créées pour couvrir un risque spécifique. Nous avons un besoin spécifique en matière d'assurance que le groupe ne trouve pas en France", avait alors expliqué un porte-parole du groupe au Figaro.

"Il ne s'agit pas d'optimisation fiscale mais d'activités d'assurance liées à nos activités industrielles", affirme une porte-parole, interrogée par l'AFP.

Lu dans Le Figaro

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