La Cour des comptes critique sèchement la politique d’insertion des jeunes<!-- --> | Atlantico.fr
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Peut mieux faire

La comparaison avec les résultats observés dans d’autres pays n'est pas en faveur de la France

Malgré les nombreux dispositifs résultant de réformes successives, près de 10 % des 750 000 jeunes sortant chaque année du système éducatif se retrouvent sans qualification, quand le taux de chômage des 15-24 ans avoisine les 20 % constate la Cour des Comptes dans un nouveau rapport.

L’accent porté récemment sur un accompagnement plus intensif des jeunes demandeurs d’emploi et sur l’apprentissage n’a pas permis une amélioration décisive de leur situation notent les sages.

Si l’emploi des jeunes a retrouvé son niveau d’avant-crise, leur situation demeure préoccupante, à la fois par comparaison avec celle des générations plus âgées et par rapport aux résultats observés dans d’autres pays. La situation des jeunes sur le marché du travail est, dans la plupart des pays, plus difficile que celle de leurs aînés. En France, les jeunes actifs ont 2,5 fois plus de risques d’être au chômage que l’ensemble des actifs, alors que ce ratio est inférieur à 2 en Allemagne et aux Pays-Bas où, de surcroît, le taux de chômage est plus faible analyse la Cour des Comptes.

Pour y remédier, la Cour invite à porter une attention particulière à quatre leviers :  une action plus résolue en direction des jeunes les plus éloignés de l’emploi, une meilleure orientation vers les dispositifs adaptés aux besoins, un renforcement de la qualité des parcours d’insertion, et la nécessité de mieux coordonner les multiples acteurs impliqués dans leur accompagnement jusqu’à l’emploi.

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