L'OMS évoque la pollution due aux déchets médicaux, et autres (masques) de la lutte contre le Covid-19<!-- --> | Atlantico.fr
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©Jeff J Mitchell / POOL / AFP

Coronavirus

L'OMS estime est urgent d’améliorer les systèmes de gestion des déchets

Selon un nouveau rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux supplémentaires liés à la riposte à la pandémie de COVID-19 ont mis à rude épreuve les systèmes de gestion des déchets des activités de soins partout dans le monde, elles menacent la santé humaine et environnementale et montrent qu’il est urgent d’améliorer les pratiques de gestion des déchets. 

Les estimations qui figurent dans ce rapport de l’OMS intitulé "Analyse mondiale des déchets des activités de soins dans le contexte de la COVID-19 : état, conséquences et recommandations" sont fondées sur les quelque 87 000 tonnes d’équipements de protection individuelle (EPI) achetées entre mars 2020 et novembre 2021 et expédiées pour répondre aux besoins urgents des pays face à la COVID-19 dans le cadre d’une initiative d’urgence conjointe des Nations Unies. Après avoir été utilisés, la plupart de ces équipements ont certainement fini au rebut. 

Les auteurs du rapport notent que ces estimations ne constituent qu’une première indication de l’ampleur du problème des déchets liés à la COVID-19. Elles ne tiennent compte ni des produits liés à la COVID-19 achetés en dehors de l’initiative, ni des déchets produits par la population, par exemple en raison de l’utilisation de masques médicaux jetables ajoute l'OMS. 

Plus de 140 millions de kits de test pouvant générer 2600 tonnes de déchets non infectieux (principalement en plastique) et 731.000 litres de déchets chimiques (équivalent à un tiers du volume d’une piscine olympique) ont été expédiés, tandis que plus de huit milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde, produisant 144 000 tonnes de déchets supplémentaires (seringues, aiguilles et de boîtes de sécurité). 

Aujourd’hui, 30 % des établissements de santé (60 % dans les pays les moins avancés) ne sont pas équipés pour gérer les quantités de déchets existantes, a fortiori les déchets supplémentaires liés à la COVID-19 précise l'OMS.

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