L'Égypte achète à Dassault Aviation quatre Falcon 7X pour 300 millions d'euros<!-- --> | Atlantico.fr
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Au premier semestres 2015, l'avionneur avait enregistré 25 commandes de Falcon mais dans le même temps 20 Falcon commandés par NetJets avaient été annulés.
Au premier semestres 2015, l'avionneur avait enregistré 25 commandes de Falcon mais dans le même temps 20 Falcon commandés par NetJets avaient été annulés.
©REUTERS/Pascal Rossignol

Marché conclu

Le groupe aéronautique aurait signé un contrat de près de 300 millions d'euros avec le gouvernement égyptien pour la vente de quatre Falcon 7X.

Selon La Tribune, Dassault Aviation aurait signé un contrat portant sur la vente de quatre Falcon 7X à l'Égypte pour une somme avoisinant les 300 millions d'euros. Avec cet achat, le Caire remplacera son actuelle flotte gouvernementale composée à l'essentiel d'appareils américains. Pour que la transaction soit finalisée entre les deux parties, il ne manque plus que l'acompte. Cette prise de commande va faire du bien à Dassault Aviation dans le contexte du marché des jets d'affaires haut de gamme en nette perte de vitesse ces derniers mois.

Réduction de livraisons de Falcon 

Au premier semestre 2016, Dassault Aviation a enregistré 22 commandes de Falcon et 11 annulations de Falcon 5X, à cause du retard de deux ans dans le développement du moteur Silercrest de Safan Aircraft Engine. Au premier semestres 2015, l'avionneur avait enregistré 25 commandes de Falcon mais dans le même temps 20 Falcon commandés par NetJets avaient été annulés. En valeur, le montant des prises de commandes de Falcon s'est élevé sur les six premiers mois de l'année 2016 à 778 millions d'euros (contre 610 millions d'euros au 1er semestre 2015). 

Confronté aux difficultés du marché des avions d'affaires, Dassault Aviation va donc réduire ses livraisons de Falcon de 60 à 50 appareils d'ici à la fin de l'année (contre 55 en 2015). Au premier semestre, il a livré 15 appareils, contre 18 au premier semestre 2015. Les "perspectives 2016, c'est, on le voit, une certaine faiblesse de l'aviation d'affaires", a confirmé le 22 juillet le PDG, Eric Trappier, lors de la présentation des résultats semestriels. Dans ce contexte, le groupe prévoit une baisse de son chiffre d'affaires cette année. Eric Trappier va donc accélérer la transformation de son groupe, notamment dans le numérique, afin de réduire ses coûts et accroître sa compétitivité.

"Presque un miroir de la macro-économie"

"Nous sommes presque un miroir de la macro-économie", a estimé Eric Trappier. L'année 2016 "reste marquée par l'instabilité, une instabilité économique, politique, géopolitique. Même aux États-Unis (premier marché mondial pour l'aviation d'affaires, ndlr), où l'économie va mieux, nous avons l'attentisme lié aux élections américaines". Pour autant, "nous ne sommes pas dans une crise, nous sommes dans un tassement du marché", a-t-il estimé, en prédisant "un niveau bas pour un certain temps (...) en termes de production".

Lu sur La Tribune

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