Israël-Hamas : la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, ciblées par des frappes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La ville de Rafah après les premières frappes. SAID KHATIB / AFP
La ville de Rafah après les premières frappes. SAID KHATIB / AFP
©SAID KHATIB / AFP

Dernier bastion

Depuis quelques jours, déjà, Benjamin Netanyahu a ordonné à ses forces de préparer des frappes sur Rafah, une ville du sud de Gaza. Elle est habitée par plus d’un million de Palestiniens.

Des combats sont en cours à Rafah, dans le sud de Gaza. D’après France Info, qui s’appuie sur les éléments et les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, Israël aurait mené au moins 110 morts dans la nuit de vendredi à samedi dont 25 à Rafah même. Les autorités du Hamas ont aussi évoqué des “combats intenses” au sein  de l’hôpital Nasser de Khan Younès. Faute de vérification indépendante, rappellent nos confrères, il n’est pas possible de confirmer ces chiffres à l’heure actuelle.

Cela fait plusieurs jours, néanmoins, que Benjamin Netanyahu a ordonné à ses forces de préparer un assaut sur Rafah. Il a aussi demandé un “plan d’évacuation” des civils de la ville, qui compte 1,3 million d’habitants Palestiniens. L’objectif affiché étant de déplacer les civils tout en s’assurant de la “destruction” de l’organisation terroriste au sein de la ville. "Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et laisser quatre bataillons du Hamas à Rafah", a ainsi fait savoir dans un communiqué cité par BFMTV.

Ces précautions n’ont pas suffit à rassurer les Etats-Unis d’Amérique. Washington redoute ainsi un “désastre”. Près de la moitié de la population totale de la bande de Gaza demeure à Rafah, après d’autres évacuations et déplacements forcés, note la chaîne d’informations en continue. Joe Biden a d’ailleurs fait savoir qu’il estimait que la “riposte”, dans “la bande de Gaza a été excessive”. 

Rafah constitue, d’après nos confrères, le “dernier refuge des déplacés de la guerre”. Une offensive israélienne pourrait aggraver  “la tragédie sans fin” qui se déroule dans la bande de Gaza d’après l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !