L’Iran suspend ses exportations de pétrole vers la France <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
L’Iran suspend ses exportations de pétrole vers la France
©

Riposte

Cinq autres pays européens sont concernés par cette mesure en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne.

Les tensions entre l’Europe et l’Iran se sont accrues d’un cran mercredi, après que la République islamique a décidé de suspendre ses exportations de pétrole vers la France, la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas. C’est ce qu’a annoncé la télévision d’Etat iranienne Press TV, expliquant qu’il s’agissait là d’une réaction à l’embargo décidé par l’Union européenne sur le pétrole iranien. Les ventes de pétrole à l’Europe représentent 18% des revenus pétroliers en Iran. Le ministre iranien du pétrole, Rostam Qassemi, avait annoncé il y a quelques jours que l’Iran couperait l’approvisionnement aux pays européens "hostiles". Sur les marchés, la réaction a été immédiate : le baril de Brent est passé de 118 dollars à 120 dollars vers 13h30, avant de redescendre. 

En plus de cette annonce, l’Iran a lancé le début de l’approvisionnement du réacteur de recherche de Téhéran en combustible nucléaire produit nationalement. Dans une cérémonie retransmise par la télévision, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a lui-même alimenté le réacteur avec la première barre fabriquée par l’Iran. Par ailleurs, la fabrication de nouvelles centrifugeuses, plus rapides, qui permettront d’accélérer la production nucléaire, a été annoncée.  

Clairement, Téhéran signifie par là qu’il poursuivra son programme nucléaire malgré les menaces et les récentes sanctions. La France a réagi par la voix porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal : « une nouvelle fois, alors que nous attendons de l'Iran qu'il se mette en conformité avec ses obligations internationales au titre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil des gouverneurs de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, NDLR), ce pays choisit de faire des annonces qui vont à l'inverse de la volonté de coopération », a-t-il estimé. 

Lu sur Business Insider

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !