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Donald Tusk et Lech Walesa en tête du cortège à Varsovie, en Pologne, dimanche 4 juin 2023.
Donald Tusk et Lech Walesa en tête du cortège à Varsovie, en Pologne, dimanche 4 juin 2023.
©Wojtek Radwanski / AFP

Vive la Pologne !

Et c’est un héros national.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sans lui, la Pologne ne serait jamais devenue démocratique. Sans son syndicat Solidarność, le général Jaruzelski serait toujours au pouvoir. La Pologne lui en est reconnaissante.

Mais tel n’est pas le cas de ceux qui sont au pouvoir actuellement. Ils ont poussé l’infamie jusqu’à accuser Lech Walesa d’être un agent de la police politique polonaise. Ainsi est le parti de Kaczyński qui préside aux destinées de ce malheureux pays.

Pendant des siècles, l’histoire de la Pologne n’a été qu’un long martyrologe. Dépecée par ses voisins, des soulèvements écrasés dans le sang, des guerres héroïques et perdues.

Elle est actuellement dirigée par un parti à tendance autoritaire, eurosceptique et ultra catholique. Ce parti a l’appui des campagnes, et particulièrement des curés les plus obtus. On en a trouvé quelques-uns qui réclament que la Constitution soit abolie pour être remplacée par les Dix Commandements.

Mais il y a une autre Pologne : celle des villes. Ouverte, pro-européenne, libre et démocratique.

Ils étaient des centaines de milliers ce dimanche dans la capitale polonaise Varsovie pour crier leur rejet du pouvoir actuel. Walesa était à leur tête. L’avenir leur appartient. Et avec Walesa, on est sûr de ne pas se tromper de combat.

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