Annie Ernaux : « Il vaut mieux que ce soit moi qui ai eu le Nobel plutôt que Houellebecq »<!-- --> | Atlantico.fr
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Annie Ernaux s'est confiée sur l'écrivain Michel Houellebecq et sur le prix Nobel de littérature dans un entretien accordé au Parisien.
Annie Ernaux s'est confiée sur l'écrivain Michel Houellebecq et sur le prix Nobel de littérature dans un entretien accordé au Parisien.
©AFP

Sa vanité l’étouffera

Non, il vaut mieux pas.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Annie Ernaux est un écrivain résolument progressiste. Elle défile souvent avec Mélenchon. Ce qui ne laisse aucun doute sur ses convictions.

Elle s’est confiée au Parisien. Dans ce long entretien, nous apprenons qu’Annie Ernaux sait apprécier Annie Ernaux à sa juste valeur. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Mais des profondeurs de cet exercice d’autosatisfaction jaillit soudainement la hargne. « Il vaut mieux que ce soit moi qui ai eu le Nobel plutôt que Houellebecq », dit-elle.

Et pourquoi pas Houellebecq ? Parce que c’est un auteur réactionnaire et anti-féministe » explique-t-elle. A ce procès politique s’ajoute un procès littéraire. « Houellebecq n’a pas de style et c’est pourquoi il est traduit si facilement », poursuit-elle.

Annie Ernaux est également traduite. Que faut-il en déduire concernant son style ? On vous laisse y réfléchir. S’ensuit une tirade d’une vanité crasse.

Annie Ernaux dit avoir « hésité à accepter le Nobel car c’est lourd à porter ». Que ne l’a-t-elle refusé ? Sartre le fit en son temps.

Mais s’agissant du poids du Nobel, elle s’est inventée un illustre prédécesseur, Albert Camus. Lui aussi, dit-elle, « avait trouvé le Nobel lourd à porter ». Ernaux se comparant à Camus ? On atteint là les limites de l’indécence. Et on pense irrésistiblement à La Fontaine (la grenouille et le bœuf).

Ps : On avait oublié de vous dire qu’Annie Ernaux professe un antisionisme obsessionnel. Tellement obsessionnel que ça frise l’antisémitisme.

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