"Undercover, saisons 1 et 2" de Nico Moolenaar : on infiltre, on trace, on isole<!-- --> | Atlantico.fr
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Undercover série Netflix programme
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"Undercover, saisons 1 et 2" de Nico Moolenaar est visible sur Netflix.

Claude Carrière pour Culture-Tops

Claude Carrière pour Culture-Tops

Claude Carrière est chroniqueur pour Culture-Tops. Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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"Undercover, saisons 1 et 2" de Nico Moolenaar 

NETFLIX, Novembre 2020 - Série belgo-flamande 2 fois 10 x 50 ’
Avec Tom Waes, Anna Drijver, Frank Lammers, Elise Schaap (Saison 1)… Tom Waes, Ruth Becquart, Wim Willaert, Sébastien Dewaele (Saison 2)

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Thème

 Infiltration, voilà le maître mot qui va couvrir, comme son nom l’indique, les 2 saisons. Le spectateur est embarqué dans une histoire de malfrats à l’européenne, personnages fort peu reluisants mais au cœur même de grands trafics internationaux de drogues (Saison 1) ou d’armes (saison 2).

Pour pouvoir démanteler ces réseaux, quoi de mieux qu’une approche par infiltration ? C’est ce que vont faire Bob et Kim (saison 1) en s’installant dans un camping belge pour se confronter à la mafia qui y réside.

Dans la saison 2, nous allons avec Bob pénétrer dans un autre lieu, celui d’un manège (hara) vivant au rythme de la country.

Dans les 2 cas, le spectateur se fond dans une galerie de personnages, qui ne peut le laisser indifférent.

Points forts

Haute qualité et de la réalisation et de la photographie dans les 2 saisons.

Tous les acteurs y sont excellents. La force de leur jeu tient à ce qu’ils sont imprégnés à 100% de leur personnage ; ce jeu d’acteurs est d’autant plus impressionnant qu’il s’oppose à un certain jeu à la française quand nos acteurs maintiennent une distance d’avec leur rôle nous signifiant ainsi qu’ils ne sont pas dupes du jeu qu’on veut leur faire jouer…

L’ambiance et l’authenticité qui se dégagent du camping et du manège, sont remarquablement rendues ; comme on parle de la « patte » des films nordiques (Suède-Islande…) il y a ici une « patte » flamande, faite d’authenticité et de simplicité dans laquelle le spectateur se fond avec aisance.

Points faibles

Je n’en vois aucun.

En deux mots ...

M’étant laissée happée par ces milieux où l’infiltration va se faire au fil de rencontres parfois improbables et s’étendre de façon tentaculaire comme peuvent le faire les racines d’un arbre, je ne peux qu’inciter le futur spectateur à se laisser prendre dans les mailles de ces filets-là. Imaginez-vous, entrer dans un camping à la frontière nord de la Belgique, enveloppé de grisaille beaucoup plus proche des ciels des peintures flamandes que de ceux de Cézanne, dans lequel vivent plus ou moins cachés quelques familles qui pour le spectateur français apparaissent comme de véritables « blaireaux »…

Au sortir de ce camping qui signera la fin de la saison 1, n’hésitez pas à vous rendre dans ce hara/manège où vous y côtoierez d’autres personnages, de la même veine que les précédents ; un autre monde à la croisée du Far Ouest et de la Country où va s’organiser une autre infiltration.

Qu’en dire ? M’étant laissée envahir par la 1ère saison, je n’ai eu qu’une envie : infiltrer la seconde.

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