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 "Dormez, je le veux" : quand Feydeau n'est pas si loin que cela de Molière ou de Marivaux
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Atlanticulture

Mathilde Bréaut pour Culture-Tops

Mathilde Bréaut est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
 
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Théâtre
Dormez, je le veux

De  Georges Feydeau
Mise en scène : Sylvie Auger
Avec : Olivier Bowens, Isabelle Degraeve, Arnaud Kob, Sebastien Lumbreras, Lucile Noury, Stéphane Théron

INFOS PRATIQUES
Théo Théâtre
20 rue Théodore Deck
75015 Paris
Tous les dimanche à 19H15
Jusqu’au 12 février
Contact presse : Stéphane Théron - [email protected]

Auteur

De Feydeau, ce roi du théâtre de boulevard, vous connaissez certainement « On purge Bébé », « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », « le Dindon », mais connaissez-vous « Dormez, je le veux ! », courte comédie qui a été représentée pour la première fois, à Paris, le 29 avril 1897, sur la scène de l’Eldorado?

Thème

Justin est domestique chez les Boriquet. Il pratique l’hypnose. Cela lui permet de faire réaliser par son maître de nombreuses corvées et tâches ménagères dont il se passerait volontiers. Il va aller jusqu’à empêcher son mariage.

Problème : le future beau-père de Boriquet s’avère être “médecin spécialiste en hypnose et magnétisme”. Les ambitions de Justin vont être quelque peu freinées…  

Points forts

- Le jeu des acteurs. Chacun défend avec force son personnage. Mimiques, effets de voix, grimaces, la troupe “Saynète et sans bavure” n’a peur de rien!

- Le décor est sommaire mais efficace.

- Des chansons françaises rythment et illustrent chaque scène. On retrouve certaines avec plaisir, telles “Coup de soleil “ de Richard Cocciante ou encore "Gare au gorille" de Brassens.

- Quant au texte lui-même, il y a presque du Molière ou du Marivaux dans la manière dont Feydeau évoque les rapports maître-valet.

Points faibles

Le fait que chaque scène se termine par une chanson  donne à l'ensemble un côté un peu “redondant”, au risque de nous faire parfois décrocher.

En deux mots

Ne chipotons pas : ceux qui aiment les comédies de boulevard passeront un bon moment.

 Recommandation : bon

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