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Décédé

Les professionnels qui recherchent les héritiers de défunts qui ne semblent pas en avoir facturent très cher leurs services

Ils sont rémunérés par le ou les héritiers qu'ils ont trouvé en prélevant un important pourcentage de l'héritage

Il y a environ 600.000 décès chaque année en France, parmi ces décès environ 15.000 voient l'intervention d'un généalogiste successoral explique Le Figaro. Il y aurait 650 professionnels dans une soixantaine de cabinets, qui interviennent à la demande de notaires pour rechercher les éventuels héritiers de défunts qui n'ont plus aucun parent connu vivant.

En France, le niveau de rémunération varie d'un cabinet de généalogiste à l'autre : ils touchent entre 18% et 50% de la part nette revenant à l'héritier.

Une situation que dénonçait déjà l'Express en 2015 : "Honoraires excessifs, service inutile, soupçons d'ententes avec les notaires... Certains généalogistes successoraux n'apparaissent pas toujours comme les heureux annonciateurs d'un héritage tombé du ciel".

A deux reprises, en 2003 et 2012, le député Jean-Christophe Lagarde a déposé une proposition de loi visant à soumettre les honoraires des généalogistes à un barème réglementaire, sans succès. Il récidive cette année

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