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JO 2016 : un coureur de marathon éthiopien a réalisé un geste qui pourrait lui coûter la vie
©Reuters

Dangereux

"Je vais peut-être être tué en rentrant en Ethiopie" a affirmé Feyisa Lilesa, arrivé en seconde position de la course.

Les deux poignets croisés, au-dessus de la tête. Voici comment l'Ethiopien Feyisa Lilesa a franchi la ligne d'arrivée du marathon de Rio, en seconde position. Un geste politique comme il l'a expliqué, par la suite en conférence de presse. "C’est un signe de soutien aux manifestants qui sont tués par le gouvernement de mon pays. Ils font le même signe là-bas. Je voulais montrer que je n’étais pas d’accord avec ce qui se passe, j’ai des proches et des amis en prison. Le gouvernement tue mon peuple, les Oromos, des gens sans ressource."

A l'instar des poings levés des Américains Tommie Smith et John Carlos, pour les droits civiques des afro-américains, lors des Jeux Olympiques de Mexico en 1968, Feyisa Lilesa n'a donc pas hésité à s'affranchir des règles olympiques qui interdisent les signes politiques. Sauf que l'avenir du coureur semble terriblement sombre. "Des risques ? Peut-être que je vais être tué, peut-être que je vais être mis en prison, retenu à l’aéroport, ou obligé de partir dans un autre pays." Des manifestations anti-gouvernementales ont déjà fait des dizaines de morts en Ethiopie, sur fond de luttes interethniques. 

Lu sur L'Equipe

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