Caries : les enfants d'ouvriers en ont plus que les enfants de cadres<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon une récente étude, les enfants d'ouvriers ont plus de caries que les enfants de cadres
Selon une récente étude, les enfants d'ouvriers ont plus de caries que les enfants de cadres
©REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah

Santé bucco-dentaire

En effet, selon une une étude publiée ce jeudi, en 2006, 90% des enfants de cadres âgés de 6 ans n'avaient jamais eu de caries, contre 70% d'enfants d'ouvriers.

Quand les inégalités sociales s'observent même au nombre des caries... C'est la principale constatation qui découle de la publication ce jeudi d'une étude menée par la Drees (statistiques des ministères sociaux). Cette enquête montre que si la santé bucco-dentaire des enfants s'est améliorée, les inégalités sociales de recours aux soins demeurent. Celles-ci se traduisent par un repérage plus tardif des caries chez les enfants d'ouvriers que les enfants de cadres. En clair, la part des enfants n'ayant jamais eu de caries a augmenté de 12 à 56% depuis la fin des années 1980.

Mais tous n'ont pas bénéficié dans les mêmes proportions de ces progrès. En effet, en 2006, 90% des enfants de cadres âgés de 6 ans n'avaient jamais eu de caries, contre 70% d'enfants d'ouvriers. Plus précisément, selon une étude de 2008, la Haute autorité de la santé (HAS) souligne que tandis que 79% des enfants âgés de 5 à 15 ans dont la mère est cadre avaient consulté un dentiste dans les douze derniers mois, c'était le cas de seulement 69% des enfants d?employées et de 60% des enfants d'ouvrières.

Ces inégalités sociales dans l'enfance sont "pénalisantes", prévient la Drees, rappelant que "les habitudes en matière de suivi médical s'acquièrent dès le plus jeune âge". Elle insiste aussi sur le fait qu'une "identification précoce des problèmes dentaires permet d'éviter des traitements lourds et coûteux". Et de préciser, qu'"à long terme", l'absence de consultations régulières peut avoir "des conséquences graves sur l'état de santé général".

Lu sur Le Figaro.fr

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