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Une affaire qui fait grand bruit

Vidéo : Des grenouilles provoquent une guerre de voisinage en Savoie, les gendarmes interviennent

Colette, 92 ans, fait l'objet de critiques de son voisinage pour le bruit causé par trois grenouilles vivant dans son jardin. Les gendarmes sont même intervenus pour essayer de trouver une solution au conflit.

Une situation cocasse. Trois grenouilles ont trouvé refuge dans le bassin de Colette, 92 ans, au fond de son jardin de Frontenex, près d'Albertville en Savoie, et les bruits de coassements incessants dérangent les voisins. À tel point que des gendarmes sont intervenus le 27 avril dernier au domicile de la personne âgée.

Sept voisins ont en effet fait circuler une pétition jusqu'à la mairie du village pour dénoncer le bruit « infernal » de ces trois batraciens qui coassent « en permanence ».

« Mme Ferry est un peu dure d'oreille, elle n'y est pas forcément sensible. On ne veut pas aller devant la justice pour ça, ce serait ubuesque », a expliqué à la presse Boumedienne Benmerrouche, dont la propriété est collée au bassin.

« Jamais je n'avais eu de problème avec mes voisins jusqu'à présent. Avant, elles ne dérangeaient personne. Je vis seule depuis la mort de mon mari, il y a vingt ans, donc, c'est ma distraction. Ces grenouilles amènent de la vie », confie Colette. Selon sa petite-fille, l’intervention des gendarmes a été perturbante pour celle qui vit Frontenex depuis 1974 : « Mémé s'est sentie comme une délinquante alors qu'elle a toujours mené sa vie avec une droiture exemplaire ». 

Pour tenter de trouver une solution à cette situation qui fait grand bruit, les forces de l'ordre ont proposé à Colette de déplacer les grenouilles dans un lac voisin. Une proposition dans un premier temps acceptée par l'habitante, d'après le maire de Frontenex, avant de se rétracter « après avoir discuté avec ses enfants, visiblement très remontés contre les voisins ».

De leur côté, les gendarmes auraient indiqué qu’un garde-pêche devait intervenir pour évacuer les animaux bruyants. Mais la famille de Colette refuse toute intervention. Lundi 15 mai, la LPO a aussi pris les choses en main. L’association de protection de la nature a envoyé un mail à la mairie de Frontenex pour rappeler la loi. Selon le code de l’environnement cité par la LPO, « la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle et le transport de ces animaux sont interdits ».

BFM TV

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