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Marianne n'entend que tartufferies sur l'immigration, Edouard Philippe lui donne raison dans l'Express ; Le Maire se fait atomiser par Peyrelevade, Braun-Pivet pas des macronistes anonymes ; l'Obs parle hausse de l'armement, Le Point baisse de libido
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REVUE DE PRESSE DES HEBDOS

Dans vos hebdos cette semaine, opération "mains propres" : Marianne révèle les combines de la fondation Artritis, alors que Le Point enquête sur la masturbation chez les jeunes… L'Obs doute de Cazeneuve comme recours à gauche, et fait encore parler Pap N'Diaye sur la laïcité.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Immigration : Marianne s'énerve

La classe politique française énerve Marianne, on le savait. En matière d'immigration, elle n'épargne personne : "on voit s'affronter depuis des décennies une droite qui ne voit aucun problème à la libre circulation des capitaux tout en étant officiellement contre celle des hommes (sauf quand il s'agit de trouver de la main-d'œuvre bon marché), et une gauche qui hurle contre la libre circulation des capitaux mais défend une politique qui, dans les faits, aboutit à ce que quiconque pénètre sur le territoire européen puisse y rester." 

L'hebdo montre que la France est l'un des pays les plus généreux, que ce soit en matière d'hébergement d'urgence (40% de la dépense totale européenne), la gratuité de l'aide médicale d'Etat, et l'octroi de titres de séjour pour soin. Autant de dossiers chauds, dont celui des 40 000 SDF d'Ile-de-France qui captent 20% des nuitées d'hôtel. Les hôteliers lorgnent sur les touristes des JO pour les remplacer… Marianne citer un sociologue, Julien Damon, pour qui "il s'agit de se positionner et de faire le choix, soit de la régularisation de ces personnes qui peuvent être là depuis des années, soit de la mise en œuvre de l'expulsion. Selon la décision prise, les autorités seront accusées de laxisme ou d'autoritarisme."

Macron est une girouette sur le sujet, et le mag le taxe d'opportuniste : en 2017, il se démarque de la politique Hollande-Valls pour se faire élire, et fait de l'accueil des migrants une question de "dignité," soutenant Merkel dans sa politique d'accueil des réfugiés syriens. La gauche culturelle est séduite. En 2018, l'épisode de l'Aquarius change la donne : "Macron ne propose pas d'accueillir le bateau en France, par peur de s'aliéner les troupes LR orphelines de François Fillon mais il cherche aussi à faire la démonstration de l'inhumanité de Salvini, présenté comme le clone transalpin de Marine Le Pen." Darmanin retente le coup en 2023, et tape à côté, lors que la visite de Véran au Danemark, qui serre la vis à l'immigration, "reflète la confusion ambiante alors qu'un nouveau projet de loi immigration est en cours d'élaboration au ministère de l'intérieur et que la majorité débat à bas bruit de la coloration à lui donner, sans trop savoir à quel Macron se vouer."

La gauche se drape dans sa bonne conscience sur la régularisation des travailleurs sans-papiers : " c'est bien de la gauche qu'émanent les accents les plus vibrants pour défendre ni plus ni moins qu'un dumping social généralisé : lorsque les entreprises d'une filière ne parviennent pas à trouver des salariés prêts à accepter les métiers les plus pénibles, le camp du progressisme ne cherche plus à leur imposer le relèvement des conditions de travail, mais prône la fourniture d'une main-d'œuvre étrangère bon marché et corvéable à merci."

Les Républicains aussi en prennent pour leur grade : "n'avoir rien fait sous Sarko," c'est "le sujet de la honte, notre tache noire," selon un proche de Retailleau. Et pour le mag, ses propositions n'ont rien de nouveau (fin de l'aide médicale d'état, durcissement de la double peine, primauté du droit national sur le droit européen, refus d'attribuer des titres de séjour dans les secteurs professionnels en tension). Il cite un fin connaisseur de la droite : "dans ses propositions, il y a 2 écueils énormes : rien sur la coopération européenne, ni les réfugiés climatiques."

Pas besoin d'attaquer moralement le RN, il se sabre tout seul, pour l'hebdo. Macron appréciera : son programme de restauration de la souveraineté nationale est impossible à mettre en œuvre sans suspendre les accords de Schengen, sur quoi Marine Le Pen a reculé : elle "a abandonné le principe fondateur de son projet mais laisse entendre que cette décision n'aura aucune conséquence sur ses possibilités l'application." La "priorité nationale," une fausse promesse…

Edouard Philippe, ce briseur de tabous

C'est aussi sur ce thème de l'immigration que L'Express a longuement interviewé Édouard Philippe. Pour lui, trois non-dits : "on veut moins d'étrangers en France mais lorsqu'un certain nombre de nos citoyens le disent, ils visent en réalité des personnes qui sont françaises, parfois depuis 3 générations. Ce n'est pas le contrôle de l'entrée des étrangers en France qui réglera le problème." L'islam ensuite, et le travail, où dans certains secteurs, "on se repose sur un nombre d'étrangers tout à fait impressionnant." Mais sont-ce vraiment des non-dits ? On a plutôt l'impression d'en entendre parler à longueur d'année… Doudou prône donc l'immigration choisie, critique la politique d'asile, et considère que la future loi Darmanin n'est pas suffisante. "Le droit européen ne nous aide pas beaucoup aujourd'hui," affirme-t-il : il faut "organiser des contrôles beaucoup plus stricts aux frontières européennes, faire circuler de façon beaucoup plus fluide entre Etats les informations sur les étrangers qui entrent et sortent de l'Europe." Quant aux accords avec l'Algérie, il est prêt à les dénoncer… ce qu'il a refusé de faire en 2018 en tant que Premier ministre. 

La proposition LR de révision constitutionnelle pour déroger au droit européen et international ne lui semble "pas satisfaisante dans ses modalités" tant elle met en jeu notre crédibilité et nos engagements. Plutôt que de quitter la CEDH, il propose "une discussion assez vigoureuse entre le législateur et les juridictions compétentes, pour retrouver des marges de manœuvre."

Une vraie politique de l'asile, pour en maintenir le droit, passerait à ses yeux par une analyse de chaque demande de régularisation, "que l'on constate une situation où il y a plus d'avantages à régulariser que d'inconvénients." L'antithèse d'une application mécanique des textes. Quant à l'aide médicale d'Etat, "si vous supprimez l'AME, l'hôpital pratiquera quand même les soins et ne pourra probablement pas se faire payer. Ainsi, au lieu d'alimenter une ligne budgétaire de l'Etat, cela viendra alimenter un déficit budgétaire de l'hôpital." Pas besoin d'attendre l'avis de Marianne…

La France se repositionne dans la course à l'armement mondiale

L'Obs nous rappelle que 2240 milliards de dollars ont été investis sur la planète l'an dernier dans le domaine militaire. Et ça ne va pas s'arrêter. En France, la loi de programmation militaire 2024-2030 représente une dépense de 413 milliards d'euros. "Difficile de comprendre que cette orientation politique majeure soit prise dans une indifférence quasi générale," déplore le magazine, qui explore le dossier.

L'Europe a fait l'autruche.

En tête des Etats dépensiers, les États-Unis, dont les dépenses militaires représentent 39% du total mondial, selon "une stratégie persistante d'acquisition de moyens, qui leur donne aujourd'hui encore une puissance supérieure à n'importe quelle coalition." La Chine elle aussi poursuit sa tendance, et il n'y a qu'en Europe que ces investissements représentent une rupture. Il cite le politologue Bruno Tertrais : "le monde n'a connu en réalité qu'une petite décennie de désarmement : les années 1990 qui ont suivi immédiatement la chute de l'URSS." Josep Borrell, le VP de la Commission approuve : "le succès de l'intégration européenne a eu un prix : notre incapacité à accepter le fait que, à l'extérieur de notre "jardin" européen, la jungle avait repoussé.

L'hebdo est inquiet : "que les 2 ex-puissances de l'Axe - Allemagne et Japon - soient en train de se réarmer donne la mesure du degré d'hostilité qui accompagne les rivalités entre grandes puissances." Les États-Unis pourraient être confrontés au "dilemme des 2 théâtres," de devoir mener deux guerres majeures en même temps, en Europe et dans le Pacifique. Ce serait la fin du bouclier américain sur l'Europe. La Pologne, elle, a anticipé : l'invasion de la Géorgie lui a fait craindre d'être le prochain sur la liste. L'hebdo salue donc volontarisme français, car aujourd'hui "dans le cas (improbable) d'une invasion, la France pourrait mobiliser 25000 hommes, capables de défendre 80 km de front."

Cocorico, les industriels français se frottent les mains, puisque nous sommes le numéro 2 mondial d'exportation d'armes : "268 des 413 milliards prévus dans le texte sont dévolus à des équipements militaires." Et s'adapte : "on repriorise l'artillerie, les missiles et tout ce qui touche à cette nouvelle menace que sont les drones, " explique un membre du Conseil général de l'armement, et l'Obs précise que "les industriels s'arrachent les cheveux pour optimiser leurs chaînes de production. C'est le prix de la stratégie gaullienne d'indépendance militaire… Mais l'hebdo note qu'elle a un coût : "on livre des armes à presque tous les régimes mais on n'ose pas regarder en face les conséquences," pour l'Observatoire des armements.

Car nous équipons l'armée russe, malgré l'embargo de 2014, " qui prévoyait une dérogation pour honorer les contrats préexistants." Et l'hebdo a enquêté : "passer par un intermédiaire permet en effet de ne pas apparaître comme équipementier officiel de l'armée russe et, surtout, d'obtenir plus facilement les autorisations françaises d'exportation auprès des armées" même après l'offensive en Ukraine : des moteurs d'avion civil, des hélicoptères, mais aussi les "capteurs et lasers," ces biens "à double usage," comme les drones, on les retrouve aux mains des russes, en Ukraine…

Après-Poutine, le déluge ?

C'est un prof d'université russe exilé aux États-Unis, Andrei Yakovlev, qui dans l'Express nous explique que "la Russie est déjà en guerre civile." Les milices privées prolifèrent, les anciens combattants revenu du front " sont de plus en plus visibles, souvent très agressifs," et multiplient les crimes. Il nous dépeint une société russe divisée, dont les élites, hauts fonctionnaires et oligarques "sont conscients que le pays bascule dans un modèle iranien et n'ont aucune envie d'en subir les conséquences. Ils sont lucides et ne voient aucun futur en Russie." Il file la métaphore et n'hésite pas à comparer la milice Wagner aux Gardiens de la révolution iranienne.

Alors, entre guerre civile ou "révolution de palais," il appelle les Occidentaux à jour un rôle : "pour l'heure il y a un manque total de vision du futur non seulement dans l'opposition russe, mais aussi du côté des occidentaux." A ces derniers de se demander comment modifier le régime de sanctions, "si un nouveau gouvernement russe était prêt à fournir des garanties crédibles à l'Ukraine et à assurer une compétition politique en Russie. Quelles conditions peut-on offrir à cette nouvelle Russie pour son développement économique ?"

Baisse de morale ?

Abnousse Shalmani enfonce Justine Triet et son discours de Cannes dans l'Express : "quel est enfin ce besoin compulsif de tenir un discours politique en remportant un prix de cinéma ? Comme s’il fallait justifier l’art par la politique, comme si l’art ne suffisait pas, qu’il était indécent."

"Comment être moralement conséquent dans un monde enserré dans des liens de cause à effet innombrables qui rendent difficiles de dégager clairement une façon de bien se tenir ?" C'est ainsi que Gérald Bronner le commente, beaucoup plus finement, toujours dans l'Express. Comme dans la décision d'Adèle Haenel d'arrêter le cinéma, et celle de Blanche Gardin de renoncer à son émission à 200 000, il y remarque que "dès lors qu'un individu public tente de poser un acte moral, il est rattrapé presque immédiatement par des contradictions internes que font scintiller avec joie les réseaux sociaux." Ça fait du bien : tout le monde ne peut pas se payer le luxe d'échapper aux injonctions paradoxales, mais prendre conscience que nous y sommes enfermés, c'est la noblesse de notre époque.

A propos de morale : un bon point dans Marianne pour la Cour des comptes, qui a sanctionné le fonds de dotation Lucy Care. Il ne peut plus bénéficier de l'avantage fiscal des fondations d'utilité publique, 30% seulement de ses fonds étant consacrés à son objet, le reste dans la recherche de fonds et les frais de fonctionnement. Ouf, le Charity n'est pas qu'un business, même s'il pèse 11 milliards d'euros dans l'économie française.

Le Maire dans le collimateur de Peyrelevade

Le tournant de la rigueur, ça lui connaît, puisqu'il l'a mis en œuvre en 1983. Alors quand Peyrelevade dit, dans l'Express, à propos de Le Maire que "je n'ai jamais vu un ministre des Finances aussi laxiste. Il pratique la fiction dans tous les domaines, même dans le champ professionnel !" on tend l'oreille.

"Quant à Emmanuel Macron, il incarne le déni de réalité à lui seul. Incapable de bâtir un vrai diagnostic, mais aussi de se projeter dans l'avenir, le chef de l'Etat à ses yeux n'est même pas un homme de droite : "pour moi, c'est un homme de nulle part." Il s'interroge : " quel est le niveau d'investissement de l'État français ? environ 1,5% du PIB. Tous les gouvernements successifs, embêtés par la dérive des finances publiques, ont coupé dans les investissements. C'est une situation absurde et grave, à laquelle Emmanuel Macron n'a apporté aucun remède." Pas même en matière de transition écologique : "pas de nouvel impôt et pas de dette supplémentaire. Donc, il ne nous reste rien pour financer notre part du problème n° 1 de la planète !"

La réforme des retraites ? "En réalité, l'âge de départ est un très mauvais concept. Le meilleur, c'est celui de la durée de cotisation." Il analyse finement notre rapport au travail : "l'organisation du pouvoir économique en France, et notamment dans les entreprises de plus de quelques centaines de salariés est tel que, inconsciemment ou non, les salariés la ressentent comme une forme de servage." Il milite pour un "vrai système de co-décision des salariés," avec un comité social et économique présidé par un représentant des salariés élu. Et il vante le modèle nordique où "le Conseil de surveillance est là pour faire respecter l'intérêt social de l'entreprise. Il n'est soumis ni aux actionnaires ni au management."

Il n'épargne pas la gauche, "dominée par sa composante radicalisée, utopique pour ne pas dire démagogique." C'est elle la coupable, qui a toujours étouffé la social-démocratie, cette arlésienne française.

Chez Leclerc, on trouve de quoi payer les retraites

Marianne a creusé l'idée éconoclaste de Michel-Edouard Leclerc, qui consiste à "faire cotiser les robots qui remplacent les salariés," puisqu'on manque de cotisants pour payer les pensions de retraite. C'est "un jeu de vases communicants : si la technologie se substitue aux salariés, alors elle doit prendre sa place aussi comme cotisant." L'hebdo calcule "qu'un cotisant en moins prive les caisses de retraite d'environ 9 500€ de recettes annuelles." Problème, les 50000 robots industriels français n'y suffiront pas, mais il a trouvé un gisement dans les gains de productivité, ceux-la même que l'intelligence artificielle permet. La révolution numérique promet "des gains de productivité entre 3 et 5% en moyenne par an sur une décennie," selon Gilles Babinet. Alors pour l'hebdo, " à ce compte-là, il suffit de 8 ans pour dégager 1/3 de richesse supplémentaire sans augmenter la durée du travail. Alors, les machines peuvent bien cotiser un peu."

Que reste-t-il de nos amours ?

C'est triste, les jeunes ne font plus l'amour, nous apprend Le Point. Et le phénomène est mondial. Il y a 8 ans, 25% des jeunes français ne déclaraient aucun rapport sexuel pour l'année écoulée, et en 2023, ils sont 43% des 18-25 ans. Trop de pression, nous dit l'hebdo, qui cite une sexologue : "s’ériger contre les lois du marché, notamment du X, se traduit parfois par une baisse d’activité jusqu’au désinvestissement." Il note que "paradoxalement, l’ultra-accessibilité de la pornographie en ligne, qui permet une satisfaction immédiate des désirs, pourrait elle aussi expliquer la grande flemme sexuelle qui s’abat sur la jeunesse." 

L'Ifop relève une autre composante : "la marque des modèles culturels anglo-saxons valorisant le respect d’une certaine éthique individuelle" qui se conjugue avec " le réveil d’un rigorisme religieux, notamment chez les jeunes musulmans et évangéliques." L'hebdo fait un tour chez les abstinents, et nous informe que "moins de branleurs pour un monde meilleur", n'est pas le slogan de France Travail, mais celui d'une plateforme d'entraide pour arrêter le porno et la masturbation.

Raoult : le scandale dans le scandale

Enfin dans L'Express, mais juste sur 1/3 de page, un article sur Didier Raoult. Sans doute parce qu'on en a marre du covid ? Pourtant, le scandale est de taille : c'est celui de " la défaillance de l'ensemble des strates de contrôle françaises, que ce soit par connivence, incompétence ou lâcheté..." Essais cliniques illégaux,  utilisation illégale de l'hydroxychloroquine pour traiter le COVID-19, promotion de cette dernière : tant les hôpitaux de Marseille, l'agence du médicament, l'agence régionale de santé, l'ordre des médecins, "sans oublier les plus hautes sphères de l'Etat qui ont longtemps mis l'affaire sous le tapis." La pandémie ne nous aura donc rien appris…

Les appels du pied de Cazeneuve

Le 10 juin, l'ancien Premier ministre lancera son mouvement, la Convention, et l'Obs le dépeint en recours anti-Mélenchon : "il plaide pour une gauche de gouvernement, aux antipodes du "sectarisme" et des "outrances" des Insoumis." Mais le mag est "moins sûr, en revanche, de son envie profonde de forcer le destin pour incarner cette gauche en sommeil," allusion à son renoncement à se présenter à la présidentielle, Et de citer François Hollande :"Bernard oublie parfois que les gens sont méchants…"  En effet pour l'hebdo, "les Hollande, Delga, Hidalgo et Mayer-Rossignol ont leur propre agenda." Gardez-moi de mes amis…

Concours de méchancetés

Un poids lourd de Renaissance critique le projet de loi immigration dans Marianne : "On peut tenter d'être radicalement contradictoire, mais ça ne permet pas d'avancer." La fin du "en même temps" ?

Dans Le Point, un parlementaire dézingue Yaël Braun-Pivet : "elle n'est pas structurée. Elle est à l'image d'un président qui a voulu imposer la désidéologisation de la politique."

Le plus méchant avec Élisabeth Borne cette semaine, c'est François Bayrou, dans Marianne : "Elisabeth Borne vient de la politique mais elle n'est pas politique. C'est comme moi, je conduis bien. Personne n'a peur de monter en voiture avec moi, mais je serais bien incapable de conduire sur un circuit de formule 1."

Lucide, dans l'Express, un proche de Pradié commente sa potentielle candidature en 2027 : "2027 pour quelqu’un comme lui, cela n’existe que dans un cas de figure très précis. Wauquiez et Bertrand sont à 4 % un an avant la présidentielle et décident de ne pas y aller. Cette hypothèse est extrêmement mince mais elle n’est pas plus mince que les autres." Même pas besoin d'être méchant, être lucide suffit… 

Dans Marianne, cette perle d'Aurore Bergé sur BFMTV : "on n'a peur de rien, surtout pas de la démocratie et du vote."

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