Taïwan : Emmanuel Macron appelle l'Union européenne à ne pas « être suiviste » des Etats-Unis et de la Chine<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Emmanuel Macron prononce un discours devant les étudiants de l'Université Sun Yat-sen de Guangzhou, le 7 avril 2023.
Emmanuel Macron prononce un discours devant les étudiants de l'Université Sun Yat-sen de Guangzhou, le 7 avril 2023.
© LUDOVIC MARIN / AFP

Diplomatie

Le chef de l'Etat a affirmé qu'il refusait d'entrer « dans une logique de bloc à bloc » vis-à-vis de la situation entre Taïwan, la Chine et les Etats-Unis. Emmanuel Macron s'est exprimé dans le cadre d’un entretien publié dimanche dans Les Echos.

Emmanuel Macron à l’issue de sa visite de trois jours en Chine souhaite que l'Europe puisse faire entendre une voix différente sur la question de Taïwan. Le chef de l’Etat française se refuse à « entrer dans une logique de bloc à bloc ».

Le président de la République française exhorte l'Union européenne à ne pas « être suiviste » des Etats-Unis ou de la Chine sur ce dossier, dans une interview au quotidien Les Echos, publiée ce dimanche 9 avril.

Selon Emmanuel Macron, « la pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes » sur la question de Taïwan « et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise ». 

Interrogé vendredi par Les Echos avant même le déclenchement d'importantes manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, samedi, le président français appelle l'Europe à se « réveiller » :

« Notre priorité n'est pas de nous adapter à l'agenda des autres dans toutes les régions du monde. Pourquoi devrions-nous aller au rythme choisi par les autres ? A un moment donné, nous devons nous poser la question de notre intérêt ».

Le chef de l'Etat avait abordé vendredi la question de l'île avec son homologue chinois, Xi Jinping.

« La conversation a été dense et franche » entre Emmanuel Macron et le chef d'Etat chinois, a fait savoir l'Elysée, rapportant la vigilance du président français autour de « l'accumulation des tensions dans la région » qui pourrait conduire « au suraccident ».

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !