Règlement de comptes à Marseille : Valls veut en "finir avec ces réseaux"<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls a dénoncé un "néobanditisme des cités"
Manuel Valls a dénoncé un "néobanditisme des cités"
©Reuters

Cité de la peur

Un adolescent de 17 ans a été tué ce jeudi soir dans les quartiers Nord de Marseille. Le ministre de l'Intérieur a dénoncé un "néobanditisme des cités"

La ville de Marseille reste gangrenée par la violence. Ce jeudi soir, un adolescent de 17 ans et demi a été tué, criblé d'une vingtaine de balles, dans les quartiers Nord de la cité phocéenne. Cela porte à six le nombre de morts (dont 5 dans des règlements de comptes)  depuis le début d'année. Manuel Valls a déploré ce vendredi "une guerre des gangs" et un "néobanditisme des cités" qui sont "propres à Marseille". Le ministre de l'Intérieur a condamné "cet assassinat d'autant plus choquant qu'il s'agit d'un mineur". Il a affirmé que "le renouvellement des réseaux est extrêmement rapide" et qu'il "faut en finir avec ces trafics, ces réseaux, qui pourrissent la vie des citoyens".

Rappelant que "tous les services de police ont vu leurs effectifs augmenter", Manuel Valls a semblé déterminé à mettre fin à cette crise. De son côté, le directeur de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pierre-Marie Bourniquel, s'est rendu sur place à l'instar du procureur adjoint de Marseille, Christophe Barret. Ce dernier a expliqué que "le mode opératoire fait évidemment penser à un règlement de comptes". D'après les déclarations des enquêteurs de la brigade criminelle, "tout est à vérifier. Nous travaillons tous azimuts".

D'après les premiers éléments de l'enquête, l'adolescent, prénommé Iskander, originaire de la cité des Micocouliers, une cité sensible du 14e arrondissement de Marseille, circulait seul dans une voiture, sur le boulevard Simon-Bolivar dans le quartier Saint-Joseph (15e arrondissement), quand deux hommes sur un deux-roues se sont portés à sa hauteur.

A une distance d'1,50 m, l'un d'entre eux a ouvert le feu sur le conducteur, seul à bord de son véhicule. L'homme a été atteint au buste et à la tête. Vingt-trois orifices ont été dénombrés sur son corps, mais la victime n'est pas morte immédiatement, selon les marins-pompiers de Marseille, qui l'ont pris en charge.

Lu sur Le Nouvel Obs

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