Pistolet imprimable en 3D : le gouvernement américain souhaite en enterrer les plans <!-- --> | Atlantico.fr
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Le "Liberator" en action...
Le "Liberator" en action...
©Capture d'écran Liberator

3 D…ésarmé

Le département d'Etat américain a envoyé une lettre cinglante à Cody Wilson lui ordonnant de retirer de son site, le manuel de fabrication du "Liberator".

En plein débat sur le contrôle des armes à feu, le gouvernement américain montre les muscles. Et il a dans son viseur depuis quelque temps le concepteur du "Liberator", un pistolet en plastique imprimable en 3D, qui a mis les plans en ligne. Cody Wilson, à la tête du groupe Defense Distributed, a reçu une lettre peu sympathique du département d'Etat américain lui ordonnant de retirer les plans de son joujou du site Internet. Cet étudiant de 25 ans, très fier de présenter son arme en plastique à laquelle il ne manque qu'une pièce de métal et un percuteur pour le rendre conforme à la législation américaine, est un militant libertarien.

Les autorités ont donc stipulé au jeune créateur qu'il n'avait pas reçu d'agrément pour exporter des armes ou des données techniques et qu'une telle initiative était susceptible de contrevenir à la réglementation du pays contre le trafic d'armes au niveau international.

Sur la lettre est noté : "jusqu'au moment où le Département d'État donnera une autorisation à Defense Distributed selon la législation en vigueur, Defense Distributed doit considérer que ses données sont contrôlées par l'Itar. Cela signifie que toutes les données en accès libre doivent être retirées dès à présent". Le "Liberator" est composé de 16 pièces en plastique et d'un seul élément en métal. Il a été fabriqué à l'aide d'une imprimante 3D commandée sur eBay pour 8 000 dollars.

Lu sur l'Expansion

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