« Midi contre Poutine » : les opposants russes lancent un appel pour une action dans les bureaux de vote ce dimanche<!-- --> | Atlantico.fr
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Un membre d'une commission électorale locale est assis à côté d'un panneau d'information montrant les candidats à l'élection présidentielle russe dans un bureau de vote à Serguiev Posad, le 16 mars 2024.
Un membre d'une commission électorale locale est assis à côté d'un panneau d'information montrant les candidats à l'élection présidentielle russe dans un bureau de vote à Serguiev Posad, le 16 mars 2024.
©ALEXANDRE NEMENOV / AFP

Voix de l'opposition

Le but de cette ultime action, qui était soutenue par Alexeï Navalny de son vivant, est de voter contre Vladimir Poutine à la présidentielle russe. Ioulia Navalnaïa, la veuve de l’opposant politique, a notamment relayé cet appel.

Alors que l’élection présidentielle russe se déroule ce week-end, tous les opposants à Vladimir Poutine sont appelés à se rendre dans les bureaux de vote ce dimanche, à midi, heure locale, pour voter contre le président sortant, à l’occasion du dernier jour du scrutin. Selon des informations du Parisien, cette opération est une ultime action qui avait été soutenue par Alexeï Navalny avant sa mort.

L’enveloppe qui sera glissée dans l’urne lors de cette mobilisation compte peu, tant que Vladimir Poutine n’emporte pas de nouveaux suffrages, selon les organisateurs dans des boucles Telegram et des messages relayés ces derniers jours.

Il est aussi recommandé aux participants de refuser le vote électronique.

Cette mobilisation contre Vladimir Poutine est notamment défendue par Ioulia Navalnaïa, la veuve de l’opposant politique Alexeï Navalny.

Des personnalités de l’opposition russes partagent aussi des messages en faveur de cette mobilisation « midi contre Poutine » ces derniers jours.

Les adversaires du chef du Kremlin ne se font que peu d’illusions sur l’issue de l’élection en Russie.

La présence de nombreux opposants simultanément dans les bureaux de vote devrait créer des files d’attente et « rendre ces votes visibles ».

Le Parisien

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