Lutte contre le « racisme systémique » : l'ONU encourage de nombreux pays, dont la France, à recourir aux statistiques ethniques<!-- --> | Atlantico.fr
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Le logo des Nations Unies est visible au siège de l'institution, le 20 mai 2021 à New York.
Le logo des Nations Unies est visible au siège de l'institution, le 20 mai 2021 à New York.
©Angela Weiss / AFP

Ligne rouge

L’ONU a une nouvelle fois invité les Etats à renforcer les outils de mesure des discriminations et d’évaluation des politiques publiques pour l’égalité. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU a incité, dans un rapport publié le 28 juin, tous les pays-membres à prendre des « mesures immédiates » pour mieux prendre en compte la situation des minorités.

Un rapport publié le 28 juin par le haut-commissariat aux droits de l'homme de l'ONU indique que les Etats « devraient recueillir et publier des données complètes ventilées selon la race ou l'origine » et analyser « les effets cumulés des lois, des politiques et des pratiques sur certains groupes raciaux et ethniques en particulier » afin de lutter contre le « racisme systémique », selon des informations du Figaro et de La Croix.

Le rapport précise aussi que « le fait de reconnaître expressément les personnes d'ascendance africaine dans les statistiques est également un pas vers la reconnaissance de leur identité et de leur héritage, qui va de pair avec leur droit à la dignité ».

En France, ces statistiques marquent une ligne rouge.

Emmanuel Macron avait précisé en 2020 qu’il préférait la mise en place concrète de dispositifs anti-discrimination plutôt que de recourir à des statistiques.

Les statistiques ethniques ne s'inscrivent pas dans la tradition française, basée sur une citoyenneté indivisible.

Le Figaro

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