En 2022, les industriels devront indiquer la présence de perturbateurs endocriniens dans leurs produits<!-- --> | Atlantico.fr
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De nombreux cosmétiques contiennent des perturbateurs endocriniens.
De nombreux cosmétiques contiennent des perturbateurs endocriniens.
©Pixabay

Transparence

Une mesure prévue par la loi antigaspillage votée en 2020.

À partir du 1er janvier 2022, les fabricants de produits contenant des substances classées comme perturbateurs endocriniens devront «mettre à disposition du public» des informations sur la présence de ces substances, peut-on lire dans un décret publié ce mercredi au Journal officiel. Cela passe par la mise en ligne en «open data» de «la liste de ces produits et des substances que chacun d'entre eux contient».

Cette mesure est prévue par la loi antigaspillage du 10 février 2020. Le but est que «des plates-formes collaboratives» exploitent ces informations pour «de mieux informer le consommateur», explique le texte officiel. 

Les médicaments sont exclus de l'obligation. Celle-ci s'applique notamment aux jouets, aux pesticides à usage agricole, humain ou vétérinaire, aux dispositifs médicaux et aux cosmétiques. La liste des substances concernées a été établie par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Pourquoi se méfier ces perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens sont des molécules capables d'interférer avec notre système hormonal, pouvant entraîner des effets néfastes sur la reproduction ou le développement des enfants. La grossesse, la petite enfance et l'adolescence représentent des «fenêtres d'exposition» importantes selon l'Anses.

L'Anses a notamment identifié le bisphénol A, le bisphénol B et le TNPP (utilisé comme anti-oxydant et stabilisant dans les matières plastiques et caoutchoucs) comme «perturbateur endocrinien pour l'Homme» et doit évaluer des dizaines d'autres substances dans les années qui viennent.

Le Figaro / AFP

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