Emeutes après la mort de Nahel : « Les jeunes n’ont pas peur de la police, l’Etat est beaucoup trop mou et faible », selon le rappeur Booba<!-- --> | Atlantico.fr
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Booba sur la scène des Francofolies de La Rochelle en 2022.
Booba sur la scène des Francofolies de La Rochelle en 2022.
©ROMAIN PERROCHEAU / AFP

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L’artiste Booba est revenu, dans le cadre d’une interview, sur le contexte des violences urbaines suite à la mort de Nahel à Nanterre.

De nombreuses personnalités médiatiques et des hommes politiques ont tenté ces dernières semaines de tirer les leçons des récentes émeutes urbaines survenues après la mort du jeune Nahel, tué par un membre des forces de l’ordre après un refus d’obtempérer. Le rappeur Booba vient d’accorder une interview aux journaux du groupe Ebra. L’artiste est notamment revenu sur les émeutes lors de cet entretien. Selon Booba, l'Etat est « beaucoup trop mou et faible ». Le rappeur regrette que les jeunes n'aient « pas peur de la police » :

« Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l'État, ne se font pas respecter. Les jeunes n'ont pas peur de la police, l'État est beaucoup trop mou et faible. (…) Les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ».

Booba considère que la mort de Nahel est une « triste bavure » :

« Bien sûr que c'était choquant. Le policier n'était visiblement pas en danger de mort ».

Booba estime que les émeutes sont un « abcès qui avait besoin de péter. Ce n'était pas forcément dû à la mort du petit Nahel, c'est l'expression d'un mal-être, d'un ras-le-bol, de l'ennui en banlieue, de la situation financière ».

Les émeutiers « se sont défoulés. Ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c'est histoire d'exister », a confié Booba dans le cadre de cette interview publiée dans les médias du groupe Ebra, dont Le Dauphiné Libéré.

Le Point

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